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Changement climatique : La coopération régionale et internationale recherchée

Une conférence de haut niveau sur les investissements dans le secteur de l’eau organisée à Zanzibar et a été l’occasion de souligner l’importance de la coopération régionale et internationale pour lutter contre le changement climatique. L’accroissement de cette coopération se présente comme essentiel pour réduire la vulnérabilité au changement climatique et assurer la résilience.

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Sibongile Mavimbela, chargée du programme principal Environment and Climate Change de la Southern African Development Community (SADC), qui intervenait à l’issue de cette conférence, a mis l’accent sur cette coopération. « L’eau est un facteur important de développement socio-économique dans la région de la SADC, comme indiqué dans la politique et la stratégie de l’eau de la SADC (2006). Une gestion optimale de l’eau soutient les objectifs de développement en matière de réduction de la pauvreté, de sécurité alimentaire, de sécurité énergétique et de développement industriel », a-t-elle dit.

Cette responsable ajoute que la gestion intégrée des ressources en eau se heurte à divers problèmes dans la région, notamment des précipitations très variables et une répartition inégale de l’eau, une forte demande en eau entraînant des pénuries spatiales et temporaires, ainsi que des problèmes liés à la gouvernance nationale et régionale de l’eau et au financement de la gestion de l’eau.

« La grande vulnérabilité de la région de la SADC aux effets du changement climatique est due à la dépendance de ses économies à l’égard des ressources naturelles et de l’agriculture, secteurs qui sont fortement touchés par les fluctuations climatiques. Le changement climatique présente un certain nombre de risques pour la région de la SADC et, en grande partie, pour le continent africain, avec une fréquence accrue des inondations, des cyclones et des sécheresses », a-t-elle fait ressortir.

La conférence était organisée conjointement par le président de Zanzibar et président du Conseil révolutionnaire, Hussein Ali Mwinyi, et le président de la Global Water Partnership Southern Africa and Africa Coordination (GWPSA-ACU) et ancien président de la République unie de Tanzanie, Jakaya Kikwete. Elle a aussi bénéficié de la collaboration de l’Agence de développement de l’Union africaine, du Conseil des ministres africains de l’eau, de la Banque africaine de développement, l’Organisation de coopération et de développement économiques, du Fonds international des Nations unies pour l’éducation des enfants, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Banque mondiale et la Banque de développement de l’Afrique australe.

Avant cette conférence, un atelier hybride de formation sur le financement climatique de la SADC, d’une durée de trois jours, auquel ont participé concrètement 14 des 16 États membres de la SADC, ainsi que plus de 20 participants en ligne, a été organisé. Les objectifs de l’atelier étaient de présenter les principaux mécanismes mondiaux de financement du climat, ainsi que les processus et les exigences pour y accéder ; de présenter les possibilités de financement du Fonds vert pour le climat (FVC) ; de partager les expériences dans la préparation des propositions du FVC ; d’identifier les possibilités de financement du climat qui sont disponibles pour les États membres de la SADC ; et de discuter des domaines de soutien qui sont requis par les États membres pour accéder au financement du climat.

Plus de 300 délégués de la région SADC et du reste de l’Afrique ont assisté à la conférence et ont appelé à la transformation des investissements dans le secteur de l’eau et de l’assainissement à Zanzibar afin de réduire le déficit d’investissement dans le secteur dans le cadre de la reprise économique post-Covid-19.

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