Casino de Maurice : Un responsable face à des allégations de harcèlement sexuel

La Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe a démarré une enquête sur les allégations de harcèlement sexuel formulées par une caissière (40 ans) du Casino de Maurice de Curepipe contre le responsable des ressources humaines. Dans sa plainte à la police mardi, la quadragénaire avance que son calvaire a débuté le 23 septembre alors qu’elle était au travail. Elle a soutenu que le suspect n’a cessé de regarder ses seins pendant près de 45 minutes.

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L’employée s’est sentie mal à l’aise, mais elle a quand même fait son travail de manière professionnelle. Elle a ajouté que le suspect l’a accostée en lui disant : « Nou al manz enn manze tou sel. Tou le de ».

Par la tonalité de sa voix, la plaignante estime que son supérieur lui a fait des commentaires à connotation sexuelle car il ne cessait de la regarder de manière indécente en lui faisant la conversation. La caissière a déclaré que le suspect lui a promis de lui donner une promotion comme responsable de la “Filling section” si elle acceptait sa proposition. Épouse et mère de deux enfants, elle l’a repoussé, mais elle n’a rien dit de cet incident aux autres responsables du casino.

Poursuivant son récit, elle a indiqué que le 28 décembre dernier, le directeur des ressources humaines l’a appelée sur son portable pour lui dire qu’elle avait été transférée de son poste de Slot Cashier pour travailler dans son département. Selon la quadragénaire, le suspect lui a dit avoir fait cette manœuvre dans le but de l’admirer de plus près et d’essayer de sortir avec elle.

Un mois plus tard, un autre incident allait la marquer. Il y a eu une coupure d’électricité dans la maison de jeux. La quadragénaire a relaté que le suspect est venu dans son bureau pour s’asseoir à côté d’elle. Puis, il l’aurait empêchée de partir en la bloquant avec ses pieds avant de tenter de l’enlacer. Et il lui a proposé de sortir avec lui pour obtenir une promotion. La quadragénaire l’a une nouvelle fois repoussé.

Et le 7 janvier, vers 7h37, le suspect l’a contactée sur son portable pour dire qu’elle serait impliquée dans un cas de vol allégué sur son lieu de travail. Et d’ajouter qu’il pourrait régler l’affaire si elle acceptait de sortir avec lui. Sauf qu’elle n’a reçu aucun papier pour se présenter devant un comité pour répondre d’un quelconque cas de vol. Selon la quadragénaire, sa vie est devenue un enfer avec ces harcèlements répétés. D’ailleurs, elle a fini par rapporter le comportement du directeur à ses supérieurs avant de porter plainte à la police.

Selon nos renseignements, le suspect avait fait face à un comité disciplinaire dernièrement à la suite de certaines allégations du même genre mais il a été blanchi. Ce dernier a fait comprendre à son entourage qu’il serait victime d’un complot.

 

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