Statement – Mahen Seeruttun : « Notre objectif est de doubler la taille du centre financier »

Le ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun, s’est exprimé hier sur les derniers développements par rapport à la décision de l’Union européenne de retirer Maurice de la liste des pays à risques en matière financière. Dans le journal officiel de la Commission européenne, dit-il ainsi, il est indiqué que Maurice a renforcé son arsenal pour combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et qu’il y a plus de déficience stratégique, comme indiqué initialement par la Financial Action Task Force (FATF).

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Raison pour laquelle, selon le ministre, Maurice a été retirée de la liste noire de l’Union européenne le 13 mars. « Cela démontre l’engagement de Maurice pour appliquer la stratégie globale de la FATF », poursuit-il. Ce faisant, Maurice est désormais connue « as a reputed financial centre ».

« Ce gouvernement s’était embarqué dans un exercice ambitieux pour régler les déficiences identifiées. Maintenant, il est impératif de transformer le travail accompli en opportunités pour faire du business. Nous sommes en train de travailler à cet effet sur le secteur financier. Le but est de doubler la taille de notre centre financier et d’augmenter sa contribution au PIB en temps réel. Cela permettra d’offrir plus d’opportunités d’emploi pour nos jeunes gradués et les revenus découlant de la taxe de façon substantielle », a déclaré Mahen Seeruttun. Avant d’ajouter qu’il faut positionner le Global Business Centre sur le plan international tout en accordant une attention particulière à l’image, le Branding et l’Investor Friendly. « Il faut redorer le blason de notre centre financier », dit-il.

Le ministère des Services financiers va coordonner ses efforts avec des agences et des firmes de communications afin, poursuit-il, « de rendre notre image visible sur le plan international, et plus particulièrement en Europe et en Afrique », et ce, dans le but d’accéder à de nouveaux marchés. Le ministre devait aussi dire son intention de s’embarquer prochainement dans un exercice d’évaluation de tout le Regulatory Framework ». Il compte solliciter l’expertise technique du Financial Services Consultative Council.

Il conclut : « À part la préparation d’un Preparedness Plan, le gouvernement travaille déjà sur la remise à jour de notre National Risk Assessment en vue de travailler sur un nouveau plan d’action pour les trois prochaines années. »

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