Une retraitée, âgée de 72 ans, habitant Ste-Croix, estime qu’il y aurait négligence médicale après le décès de son fils (44 ans) à l’hôpital Jeetoo aux petites heures dimanche matin. Dans une déposition à la police, la septuagénaire avance que la victime avait subi une légère blessure à la cheville droite alors qu’il était à la maison.
Cet incident s’était produit le 21 mars. Comme il souffrait, ses proches l’avaient emmené à l’hôpital où un médecin lui avait prescrit des antibiotiques et un antidouleur (Diclofenac). Cependant, deux jours plus tard, la situation de ce quadragénaire avait empiré et son pied avait subi une forme d’enflure.
Comme il était sujet à d’atroces douleurs, sa famille l’a une nouvelle fois transporté à l’hôpital où cette fois-ci, il a été placé en observation. Un médecin a expliqué à la retraitée que son fils avait un problème au rein et après des examens, il a souligné qu’il souffrait d’un problème grave au foie, une cirrhose. Le personnel de l’hôpital avait même évoqué une amputation du pied de la victime. Entre-temps, l’état du patient s’était complètement dégradé et il avait été transféré à l’Intensive Care Unit (ICU).
Vu qu’il s’agit d’un décès dû à la maladie, le personnel de l’hôpital a remis la dépouille à la famille après un examen post-mortem. Le corps se trouvait chez une pompe funèbre quand la retraitée a contacté un médecin qui lui a conseillé une contre-autopsie devant être pratiquée à l’hôpital Jeetoo.
La mère devait signifier son intention de rapporter le cas au ministère de la Santé. Finalement, la contre-autopsie, programmée pour hier, n’a pu avoir. Le Dr Maha Prakash Rambarrun, dont les services ont été retenus par cette famille qui s’estime lésée, ne serait pas en mesure d’y assister.
La dépouille est toujours à la morgue et les proches du défunt ont sollicité un avis légal pour que l’on détermine la marche à suivre dans ces circonstances précises.