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(PPEJ) Plan de soutien : les jeunes poussés vers l’entrepreneuriat pour être autonomes

Neuf jeunes bénéficiaires du Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes (PPEJ) ont été récompensés par le ministère de l’Autonomisation des Jeunes pour les accompagner dans leur projet d’entrepreneuriat. Le ministère, en collaboration avec la Conference of Ministers of Youth and Sports of French-speaking Countries et le PPEJ, soutient les jeunes dans la conception d’un plan d’entreprise pour qu’ils puissent commencer à entreprendre. Leur projet, variant de l’agriculture à l’élevage, vise à les rendre autonomes, mais aussi aider à soutenir la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

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Une somme de Rs 100 000 à Rs 200 000 a été offerte à ces jeunes au National Sports Complex à Côte-d’Or. Suite à une formation sur l’entrepreneuriat, ces jeunes avaient envoyé un projet. Leurs projets ont été sélectionnés par un panel. Ils ont satisfait les critères et sont récompensés pour qu’ils puissent démarrer leur entreprise.
Parmi les neuf gagnants, ils ne sont que trois bénéficiaires qui sont venus récupérer leur soutien financier. Keriatika Gilia, 31 ans et habitante de Britannia, se lance dans l’agriculture intégrée. Son activité sera axée sur l’agriculture écologique et l’élevage des animaux. Passionnée par ces deux activités depuis son enfance, elle a hâte de démarrer son entreprise.

D’ailleurs, fait-elle part, pendant le confinement, elle s’est adonnée à la culture de légumes. Et l’idée d’aller vers l’agriculture et l’élevage devenait plus forte. De ce fait, elle dit avoir postulé pour la formation. Keriatika Gilia travaille dans une entreprise allemande dont une partie est basée à Maurice. Son travail dans la compagnie, dit-elle, consiste à effectuer des examens sur des plantations et la terre pour garantir qu’elles ne contiennent pas de produits chimiques.

La jeune femme veut se tourner vers l’entrepreneuriat pour qu’elle ait plus de temps pour elle-même. « Je veux aussi aider les autres à trouver un emploi. Aujourd’hui, il est malheureux que beaucoup de personnes n’aient pas un emploi », observe-t-elle. Durant sa formation, elle dit avoir eu l’encouragement nécessaire. Keriatika Gilia est aussi diplômée en Business Management et Marketing. Ce diplôme, dit-elle, pourra l’aider dans son entreprise.

À travers son entreprise, elle veut continuellement s’épanouir tout en aidant les autres. La bénéficiaire ne croit pas qu’il est difficile de se lancer dans l’entrepreneuriat malgré le contexte économique difficile. L’ingrédient qui est essentiel au démarrage d’une entreprise, ajoute-t-elle, est la motivation. Pour elle, les incitations du public ou du privé sont suffisantes pour que les jeunes puissent se tourner vers l’entrepreneuriat.

Océane Lefou se tourne vers l’élevage porcin. D’ailleurs, elle souligne que c’est un domaine dont les jeunes ne voudront pas. Son projet est la construction d’une ferme intégrée où les eaux usées seront utilisées pour arroser les plantes et les excréments d’animaux utilisés pour la production de gaz. L’idée, selon elle, lui est venue lorsqu’elle faisait des recherches sur l’élevage de porcs. Opérant comme Accounts Officer dans une entreprise privée, elle compte prendre la voie de l’entrepreneuriat car « la vie est vraiment dure en ce moment ». À travers l’entrepreneuriat, elle veut être son propre patron. De plus, elle veut encourager les autres jeunes.

Lors de sa formation, elle confie avoir appris tous les aspects dans la gestion d’une entreprise. Étant donné qu’elle est dans le domaine de la comptabilité, elle est d’avis que sera un avantage pour elle. Océane Lefou veut aussi aider les autres qui veulent se tourner vers l’élevage de porcs. Elle s’estime prête à affronter les défis que pourront se présenter à elle lorsqu’elle démarrera son entreprise. Mais pour elle, on peut être entrepreneur à n’importe quel moment dans la vie.

Julie Ramen, 35 ans et qui opère dans une société privée, a toujours caressé le rêve de devenir femme entrepreneure. Un désir qu’elle a cultivé depuis petite étant donné que son père était mécanicien et a travaillé à son propre compte alors que ses deux frères sont aussi entrepreneurs. Le confinement a aussi aidé la jeune femme à se tourner vers l’entrepreneuriat.

Elle a déjà démarré son entreprise, et maintenant avec le soutien financier, elle saura consolider son activité. Elle dit avoir trouvé la formation intéressante et elle l’a motivée à se tourner vers l’entrepreneuriat. « Le cours est conçu sur mesure pour donner aux jeunes, âgés de 18 à 35 ans, les compétences et les connaissances qui leur permettront de créer et de gérer une petite entreprise », ajoute-t-elle.

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