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Autosuffisance alimentaire : Le cerf comme alternative idéale aux viandes rouges importées

Alors que les prix de vente au détail des viandes rouges importées ne cessent de prendre l’ascenseur, Eric Mangar, agronome, insiste sur le potentiel énorme qu’offre la viande de cerf produite localement. Selon l’expert agricole et animateur du Mouvement Pour l’Autosuffisance Alimentaire (MAA), si chacun s’y met, la production de cette viande rouge qui ne souffre d’aucun interdit alimentaire est susceptible, à terme, de connaître le même succès que celle du poulet de table.

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Eric Mangar explique que contrairement à d’autres ruminants, dont le bœuf, l’élevage semi-intensif de cerfs présente de bien meilleures perspectives. L’agronome indique en effet que le cerf consomme bien moins que le bœuf, dont l’élevage nécessite beaucoup plus de fourrage. « Comme le poulet, et contrairement au bœuf ou au porc, le cerf est consommé par tous les Mauriciens, à la seule exception des végétariens. Dans des conditions idéales, il est possible de produire cette viande rouge qui ne souffre donc d’aucun interdit alimentaire majeur tout au long de l’année », explique l’animateur du MAA.

De plus, selon l’expert agricole, comme d’autres viandes rouges, celle du cerf se prête parfaitement à la transformation. Entre autres, pour la préparation de saucisses ou de jambons. Il indique aussi que le cerf consomme bien moins que le bœuf et qu’en élevage semi-intensif, son alimentation peut être suppléée avec l’apport de concentrés.

L’agronome indique par ailleurs que si les prix des légumes demeurent forts, la logique commerciale veut qu’en général ces prix ont atteint leur pic maximal et ne pourront augmenter davantage. Il explique que, déjà, après les intempéries cycloniques répétées du mois dernier, les condiments tels la queue d’oignon, la queue d’ail, le thym ou la menthe dont la pousse est à cycle court reviennent rapidement.

En vue d’un retour encore plus rapide à la normale, Eric Mangar plaide pour une assistance de l’État aux propriétaires de pépinières. Cela, afin que les planteurs soient suffisamment alimentés en plantules de qualité. Selon les prévisions de l’expert agricole, la situation au niveau de la production des cultures vivrières devrait commencer à retourner à la normale dans un mois, soit à partir de la mi-avril.

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