Un couple accuse son partenaire d’affaires de l’avoir séquestré dans sa maison à Castel le 27 février. Ce n’est que deux jours plus tard qu’ils ont porté plainte à la police.
Cette habitante de Port-Louis (50 ans) a déclaré qu’elle est à la tête d’une compagnie qui fabrique des détergents. Elle a rencontré le suspect il y a quelques semaines, et ils ont discuté affaire. L’habitant de Castel était intéressé par la fabrication d’un des produits qu’il voulait vendre contre un pourcentage de profits en sa faveur.
La quinquagénaire a signé un contrat avec lui à hauteur de Rs 100 000. Ce qui était compris de cet argent, la plaignante allait lui dévoiler les différentes étapes de préparation du détergent en question. Elle a reçu un premier paiement de Rs 50 000 et le reste devait être réglé dans deux mois, soit aussitôt que son partenaire aura maîtrisé les étapes de préparation.
Le 27 janvier, elle s’est rendue chez le suspect en compagnie de son époux mais une dispute a éclaté. Elle avance que le suspect est devenu agressif et que ce dernier a souhaité résilier le contrat sur le champ. Dn plus, il s’attend que le couple lui restitue la totalité de son argent. La plaignante a essayé de lui faire comprendre qu’il y a des clauses dans le contrat que les deux parties doivent respecter.
Le suspect n’a rien voulu entendre et devait déclarer : « Repran ou bann prodwi ek retourn mo 50 mil aster la mem. » La victime lui a dit qu’elle n’a pas cette somme sur elle. Mais son partenaire a insisté en répondant : « Ou pa konn mwa move. Mo pe telefonn kat dimounn-la ek ou pa pou sorti la. »
Il a mis ses menaces à exécution en plaçant un van devant le garage où était stationnée la voiture du couple. Le couple n’était donc pas en mesure de quitter le lieu.
La directrice a tenté de l’amadouer en lui donnant Rs 10 000 tout en lui promettant de lui rembourser le reste plus tard. Mais le suspect est devenu encore plus violent verbalement et devait faire pression pour que la plaignante lui remette un chèque de Rs 40 000 séance tenante.
La plaignante lui a révélé que pour le chéquier de cette banque en particulier, elle a moins de Rs 40 000 dans ce compte. L’habitant de Castel n’a rien voulu entendre en lançant : « Mo pa kouyon mwa. To pe fer mwa kwar to pena kas. » Elle lui a alors remis le chèque. Par la suite, le suspect a laissé partir le couple.
Après cet incident, elle a contacté un avocat pour la conseiller d’autant qu’elle risque d’avoir des problèmes avec le chèque en bois, même si elle a fait comprendre au principal concerné qu’il n’y a pas assez de fonds sur ce compte. Après mûre réflexion, elle a décidé de porter plainte à la police de Phoenix mardi.