Environ un millier de taximans se sont fait enregistrer auprès du Taxi Operators Welfare Fund (TOWF). C’est ce qu’a déclaré en fin de semaine son président, Parvez Nunnoo, lors d’une conférence de presse au Paille-en-Queue Court, à Port-Louis. Il a tenu à inviter les taximans à se faire enregistrer, car la loi qui a été votée au Parlement exige que cela soit ainsi. Les taximans qui ne se font pas enregistrer auprès de ce fonds courent le risque de voir leur patente suspendue par la National Land Transport Authority (NTA), a-t-il précisé.
La création de ce fonds a pour but de s’occuper du bien-être des taximans, car pendant trop longtemps, ils ont été laissés à eux-mêmes. Il estime que cette situation dure depuis l’indépendance du pays. Mais en 2019, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé la création de ce fonds.
« Après plusieurs consultations avec les différentes associations représentant les intérêts des taximans, le ministre du Transport, Alan Ganoo, est venu avec la Taxi Operators Wefare Fund Act après que celle-ci a été votée à l’unanimité au Parlement en mai 2021 », rappelle le président du TOWF. D’après la Taxi Operator Welfare Fund Act, tous les taximans doivent se faire enregistrer et payer une cotisation mensuelle de Rs 300.
Depuis le 4 janvier, les taximans ont commencé à se faire enregistrer au Max City Building, à Port-Louis. La contribution de Rs 300 prend effet à partir du mois prochain. « J’ai tenu cette conférence de presse pour clarifier certains malentendus qui ont commercé à surgir çà et là », a-t-il fait ressortir. « Le TOWF n’est pas un syndicat, et pas non plus une fédération ou une association. C’est un fonds de bien-être, au même titre que d’autres fonds de bien-être qui opèrent dans d’autres secteurs économiques. Je cite en exemples l’Employees Welfare Fund, le Fishermen Welfare Fund, le Tourism Employees Welfare, etc. »
Ce fonds accordera des emprunts à des taux d’intérêt très bas pour la rénovation de maisons, l’achat d’appareils électroménagers, voire pour entreprendre des voyages à l’étranger, pour l’éducation des enfants, des bourses d’études et la formation des taximans. « Cela permettra aussi d’organiser des activités de loisirs pour les familles des taximans », dit-il.
De même, un Death Grant de Rs 30 000 aux familles de taximans décédés sera aussi accordé. Ce chiffre sera cependant révisé à la hausse une fois que le fonds prendra son envol,. « En sus de cela, le fonds est en pourparlers avec des compagnies d’assurances pour accorder des facilités aux taximans », ajoute Parvez Nunnoo.Le pays compte environ 7 000 chauffeurs de taxi.