Les Seychelles et Maurice négocient un accord de pêche bilatéral dfe même que des possibilités de recherche. Les deux nations insulaires discuteront également des accords qu’elles ont avec des nations étrangères qui pêchent dans l’océan Indien, comme l’Union Européenne – qui représente principalement des thoniers senneurs espagnols et français.
Le ministre Sudheer Maudhoo, soutient qu' »en fin de compte, ce ne sont pas les Seychelles et Maurice qui font l’essentiel de la pêche, mais plutôt des navires étrangers ». Il ajoute que « nous devons examiner comment nos pays peuvent profiter au maximum des ressources qui nous ont été données. Nous devons rectifier le fait que les nations étrangères exploitent davantage nos ressources dans leur intérêt, en en tirant le maximum et nous, nous en obtenant le minimum. Il y a aussi le besoin de plus de surveillance et de contrôle. »
Commentant la renégociation de l’accord de pêche durable qui existe actuellement entre les deux pays, le ministre seychellois, Jean-François Ferrari, a déclaré que bien qu’il n’y ait pas assez de temps pour réviser l’ensemble de l’accord, les deux parties se devaient de revoir les points principaux et les étendre si nécessaire.
Les deux ministres ont exprimé également le souhait de s’entendre pour que les deux pays effectuent des recherches au banc de Saya de Malha, le plus grand banc peu profond du plateau des Mascareignes, géré conjointement par les Seychelles et Maurice. Les résultats de la recherche montreront s’ils seront en mesure de générer des revenus supplémentaires en exploitant durablement cette zone commune, ont-ils déclaré.
Les Seychelles cherchent à pêcher des concombres de mer pour l’exportation vers l’Asie de l’Est et du Sud-Est, où l’espèce est considérée comme un mets délicat, tandis que Maurice étudie le stock de chinchards dans la région. Le poisson, qui était auparavant utilisé comme appât, a actuellement un marché potentiel en Afrique et en Asie.
Les Seychelles et Maurice ont signé leur premier accord bilatéral de pêche durable en 2005. Il permet aux deux pays de pêcher dans les eaux territoriales de l’autre. L’actuel, signé le 20 février 2017, expirera le 20 février de cette année.
Lors de la visite aux Seychelles, un groupe de 115 îles de l’océan Indien occidental, la délégation mauricienne rencontrera également des représentants de la Seychelles Fishing Authority (SFA), du secrétariat de la Commission des thons de l’océan Indien (CTOI), de la Fisheries Transparency Initiative (FiTI) et les commissaires de l’Aire de Gestion Commune (AGC) du Plateau des Mascareignes.