(Education) Reprise en présentiel : perturbation avec des cas positifs et d’isolement

À peine les écoles ont-elles rouvert leurs portes que des cas positifs au Covid-19 ont déjà été enregistrés. Un scénario auquel les autorités et le personnel enseignant s’étaient cependant déjà préparés, étant donné que le virus circule toujours. La collaboration des parents est aussi recherchée, afin qu’ils n’envoient pas leurs enfants à l’école en cas de contamination ou de risques.

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« Quand je faisais les cours en ligne, la classe était remplie. Et maintenant que je donne les cours en présentiel, la moitié est en isolement… Je me demande comment on fera pour organiser le travail. » Tel est le triste constat d’un enseignant d’un collège des Plaines-Wilhems.

Avec le virus de Covid-19 qui circule toujours et des cas de contamination enregistrés chaque jour, cette situation était déjà prévisible. C’est ce que confirme également le responsable d’une école primaire. « Nous nous y attendions. La situation est très complexe. D’un côté, tout le monde était d’accord pour dire que les enfants doivent retourner à l’école et, de l’autre, nous savons que les risques sont là. La tâche sera surtout herculéenne pour les responsables d’établissement et les enseignants. Il faudra voir comment nous poursuivrons le travail, faire le rattrapage, tout en s’assurant que personne n’est laissé derrière », fait-on comprendre.

Au niveau du Service diocésain de l’éducation catholique (SeDEC), Clive Anseline, le responsable de communication, confirme également cet état des choses. « Quand nous avions demandé de rouvrir les écoles, nous savions que ce risque existait. Là où il y a des cas recensés, les administrations des écoles sont en train d’appliquer le protocole du ministère. Il nous faut être résilients face au Covid et assurer la continuité pédagogique. La situation n’est pas simple et nos responsables d’établissements ont beaucoup à faire »,concède-t-il.

Il lance un appel aux parents pour qu’ils apportent également leur contribution. « Par exemple, si nous savons qu’un enfant est malade ou qu’il a été en contact avec une personne contaminée, il ne faut pas l’envoyer à l’école. Il y a une discipline qui doit être appliquée à tous les niveaux », conseille-t-il.

Cette première semaine, les étudiants ont surtout renoué contact avec l’école. Chez les plus grands, cela a été l’occasion de discuter avec les enseignants pour savoir où l’on se situe. Vu la situation, beaucoup évoquent aujourd’hui la nécessité de pouvoir faire les cours en ligne pour ceux qui ne peuvent être à l’école. Ils rappellent que le ministère avait déjà prévu, initialement, de reprendre l’école selon un modèle hybride, avec des cours en ligne et en présentiel à la fois.

« Si on nous donne les moyens nécessaires, notamment une bonne connexion, le problème ne se poserait pas. Ainsi, l’enseignant pourrait utiliser son ordinateur portable pour que ceux qui sont en isolement puissent suivre les cours en même temps. Autrement, ce sera toujours un éternel recommencement, avec des rattrapages à faire pour ceux qui étaient absents », avance un responsable d’établissement.

Du côté des enseignants, on avance que si les autorités mettent à leur disposition les moyens, notamment en termes d’outils technologiques, ils pourront mieux gérer la situation. Selon le nouveau protocole sanitaire élaboré par le ministère de l’Éducation, lorsqu’il y a un cas positif enregistré, la classe doit être désinfectée le même jour, pour que les cours reprennent le lendemain. Les étudiants de la même classe sont tous considérés comme des cas de contact et doivent effectuer un test rapide le 1er jour et le 3e jour. Si les tests sont négatifs, ils peuvent alors poursuivre les cours en présentiel. Autrement, ils doivent rester en isolement tandis que le ministère de la Santé en est informé.

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