Le Guide - Législatives 2024

Parti travailliste : Arvin Boolell réclame la démission d’irfan rahman et de yusuf aboobakar

Le chef de file du PTr au Parlement , Arvin Boolell, réclame la démission du commissaire électoral, Irfan Raman, et du président de l’Electoral Supervisory Commission (ESC), Me Yusuf Aboobakar, Senior Counsel. « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous affirmons que le commissaire électoral et le président de l’ESC doivent démissionner. The guys must go. Pour la santé de la démocratie et du processus électoral, il est important qu’ils partent », dit-il.

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Entouré de Stéphanie Anquetil, de Ranjiv Woochit et de Mahend Gungapersad, Arvin Boolell s’est appesanti sur l’exercice de recomptage du 1er février. Il soutient ainsi que, puisque la Cour suprême a donné à l’Acting Master and Registrar la responsabilité d’effectuer le recomptage, elle aurait dû aussi avertir la Cour suprême de la disparition de 73 bulletins de vote valides et qu’un bulletin en provenance de la circonscription No 1 se trouvait dans les urnes du No 19.

« On aurait dû appeler le commissaire électoral et le président de l’ESC pour les informer de la situation et leur demander l’arrêt des opérations. De plus, la Cour suprême aurait dû être informée immédiatement pour connaître la ligne à suivre et s’il fallait aller de l’avant ou suspendre le processus de recomptage », ajoute Arvin Boolell, qui se demande aussi si les avocats n’auraient pas dû jurer un affidavit devant la Cour suprême. Il estime ainsi que le commissaire électoral, le président de l’ESC et l’Acting Master and Registrar de la Cour suprême « doivent assumer leurs responsabilités ».

Arvin Boolell considère que le résultat du recomptage « n’est pas full and final ». Avant de poursuivre : « nous parlons du processus électoral, de la démocratie parlementaire, de la vie de tous les jours, et qui ont été traités avec mépris. Comment peut-on faire confiance au processus électoral alors qu’il manque 73 bulletins de vote ? » se demande-t-il.
Arvin Boolell pense que ce qui s’est passé mardi est immoral et cadre avec la politique du MSM, qui prône la ligne « moralite pa ranpli vant ». Estimant que cette situation est « quasi illégale et illégitime » et que « tout ce qui est illégitime n’est pas légal », il poursuivra en égratignant Jean-Claude de l’Estrac qui, dans une intervention à la télévision nationale,  « a justifié les résultats du recomptage en soutenant que ce qui s’est passé relève de l’erreur humaine ».

La situation « devient inquiétante », dit-il. « Je suis sur est certain que s’il était secrétaire général de la COI, il aurait condamné avec force ce qui se passe. »
Il a aussi déploré que le commissaire électoral refuse de se présenter en Cour pour être contre-interrogé lors des auditions concernant les pétitions électorales pour les circonscriptions Nos 1 et 15.

Auparavant, Arvin Boolell avait commenté le passage de Batsirai à proximité de Maurice, expliquant que les planteurs qui ont été affectés « devront être compensés ».
Il en a aussi profité pour présenter ses sympathies à la famille de Ramjeet Gosto, décédé dans un accident alors qu’il se rendait sur son lieu de travail peu après la levée de l’avertissement de classe 4. Le protocole concernant la levée brutale des avertissements « doit être revu », dit-il, « d’autant que les personnes ont tendance à sortir aussitôt la levée des avertissements ».

Stéphanie Anquetil, pour sa part, a dit son « étonnement » de l’affirmation du directeur de la MBC « à l’effet qu’il n’était pas au courant de la censure du cardinal Piat à l’occasion de la fête de Noël ». Elle a également accusé les officiers de police de dresser de manière abusive des contraventions pour le non-port du masque, demandant ainsi au commissaire de police de veiller que ses officiers fassent preuve de plus de discernement.
Ranjiv Woochit s’est de son côté demandé si les pouvoirs de la National Emergency Operation Command au sujet de l’avertissement de classe IV. Il estime d’autre part que la Land Drainage Authority a failli à sa tâche et que les Drainage Impact Assessments ne soient pas effectués à temps.

Enfin, Mahend Gungaparsad s’est intéressé au système éducatif qui, selon lui, « souffre des mauvaises prises de décisions ». Il s’est finalement demandé si la Higher Education Commission a élaboré un protocole sanitaire sur la manière d’opérer des universités, surtout dans les amphithéâtres. Pour conclure, il se demande : « Que feront les élèves cette année, puisque le calendrier scolaire commencera en janvier 2023 ? »

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