Leader sur le marché du courtage en assurances, City Brokers étend ses services aux entreprises dans divers segments. La compagnie ciblera également les PME et particuliers dans leurs choix de polices d’assurance.
Acteur incontournable du courtage en assurances, et comptant pour environ la moitié des primes collectées par les Brokers à Maurice, City Brokers contrôle quelque 18% des segments santé et assurances confondus. « City Brokers est une grosse société de courtage. Nous contrôlons 50% du business du courtage », fait ressortir Jean-Christophe Cluzeau, Chief Executive Officer (CEO).
Pour se faire une idée, en un an, City Brokers a collecté Rs 1,8 milliard de primes dans les segments de l’assurance générale et santé. « Ce sont des segments forts pour nous. Il y a à peine six mois, nous ne travaillions que l’assurance générale et santé et nous étions toujours concentrés sur le marché corporate », poursuit-il.
Jean-Christophe Cluzeau compte toutefois bien étendre les opérations de la société pour toucher davantage de clients et pérenniser sa croissance future. « Nous avons réorganisé la société à travers des pôles d’experts dans chacune de nos lignes d’activité, car jusque-là, notre staff travaillait sur tous les segments, sans distinction. Mais nous recrutons de nouveaux professionnels et avons créé de nouvelles lignes d’activités, comme Financial Line & Special Risks, qui est un domaine très spécifique, où il y a assez peu d’experts à Maurice. C’est important d’offrir un service très pointu dans des domaines spécifiques », affirme-t-il.
Dans sa stratégie d’expansion, City Brokers a également mis sur pied un département Life & Pension, se positionnant ainsi comme le seul Broker à cibler ce segment à Maurice. Parallèlement, il développe ses services pour les petites et moyennes entreprises et les particuliers. « Nous ne ciblons pas vraiment les particuliers, mais désormais, cela va changer », dit-il.
Enfin, autre domaine important pour City Brokers : le Risk Assessment. Et là encore, il est l’un des rares à se lancer dans ce domaine, et ce, pour deux raisons, soit pour offrir un service spécifique à ses clients, et donc une plus-value aux assureurs, et soit « leur apporter un descriptif du risque qui n’existe pas » aujourd’hui. « Et comme nous étudions et évaluons les risques, nous sommes donc en mesure d’obtenir une tarification plus adaptée à la réalité du risque », dit Jean-Christophe Cluzeau.
City Brokers s’est lancée dans ces nouveaux services pour deux raisons : que son client ait une performance de haut niveau et, deuxièmement, que ses collaborateurs mettent en application leurs expertises respectives et puissent simplifier au maximum les contrats d’assurance pour les clients, et cela, d’autant que le courtage en assurance est un domaine complexe et compliqué, que les contrats sont souvent difficiles et que « le rôle du courtier est de simplifier au maximum la vie du client ».
Enfin, ces nouveaux pôles de service permettront à City Brokers d’asseoir sa croissance, même si elle est déjà très largement leader sur le marché. L’expansion dans le segment Life & Pension lui permettra d’aiguiller au mieux les entreprises sur la bonne stratégie, car « très souvent, elles n’ont pas une vision globale du marché et notre métier est de pallier cela ». En tant que courtier, « nous ne vendons rien, mais nous aidons nos clients à acheter ».
Souvent, les clients pensent que passer par un intermédiaire va leur coûter plus cher, mais ce n’est pas le cas. « Nous faisons un travail précis, nous connaissons bien le marché, et nous sommes en capacité de faire la meilleure offre au meilleur prix. Notre force, c’est notre capacité de faire du sur-mesure, notamment pour les grosses entreprises, et de proposer des contrats sur-mesure. » Et ce, dans un contexte où les assureurs ont plutôt tendance à standardiser leurs offres au maximum, car cela s’avère plus simple pour eux.
Et dans le segment des particuliers, le courtier estime que son rôle consistera grandement à faire de la pédagogie. « Nous allons les orienter dans leurs choix, et il faudra une forte communication pour expliquer à la population ce qu’est un courtier. Nous aurons une action pédagogique, car nous connaissons toutes les offres existantes sur le marché. Et pour notre client, qui va chercher à assurer sa voiture ou sa maison, cela représente un vrai gain de temps. Il n’aura pas besoin d’aller voir plusieurs assureurs pour comparer les prix et services. Tandis que nous, nous avons des spécialistes qui font des études comparatives, et qui leur conseilleront la meilleure offre », rajoute Jean-Christophe Cluzeau, tout en l’accompagnant lors d’éventuelles réclamations.
Cerise sur le gâteau : le courtier en assurances dispose d’importants moyens de négociation vis-à-vis des assureurs, et le particulier doit comprendre que ce n’est pas lui qui paie le service d’un courtier, mais l’assureur. Et quid de l’indépendance du courtier vis-à-vis des assureurs ? Les règlements sont rigoureux dans ce domaine et la Financial Services Commission leur impose de divulguer tous leurs contrats avec les différentes compagnies d’assurance.