Au nom du Parti travailliste (Ptr) à Pointe-Canon, Arvin Boolell et Patrick Assirvaden ont souligné à cette occasion le sacrifice des ancêtres et appelé à ne pas céder face à l’esclavage moderne que sont la fraude, la corruption et le népotisme, entre autres.
Le Ptr a marqué le 187e anniversaire de l’abolition de l’esclavage par un dépôt de gerbes à Pointe-Canon. Cette année, le leader du parti, Navin Ramgoolam, n’a pas fait le déplacement, laissant ainsi le soin aux députés ayant commémoré l’événement de rendre hommage à ceux qui ont souffert pendant l’esclavage. Arvin Boolell, a ainsi rappelé que « la route de la liberté a été très longue » et qu’il aura fallu traverser « beaucoup d’obstacles ».
« Aujourd’hui, nous sommes une nation et, pour cela, il nous faut un père de la nation. Sir Seewoosagur Ramgoolam avait démontré, après l’indépendance, que l’unité et la solidarité sont importantes. Il y a eu l’investissement dans l’éducation. Il n’y a pas de plus grand outil d’empowerment et d’égalité des chances que l’éducation. Grâce à l’éducation gratuite introduite par le Ptr, nous avons pu parcourir un long chemin », a-t-il fait ressortir.
Il a ajouté qu’il faut profiter pleinement de la liberté et ne pas s’enfermer dans l’esclavage moderne que représentent la pauvreté absolue, la drogue, la fraude et la corruption en indiquant que «cC’est à nous, en tant que citoyens, de combattre ces problèmes afin de protéger nos enfants et de leur donner l’encadrement qu’il faut. »
De son côté, Patrick Assirvaden a rendu hommage aux esclaves, « qui ont enduré beaucoup de martyrs ». Il ajoute : « A chaque fois que le Ptr est au pouvoir, le parti se fait un devoir d’appliquer la justice sociale (…) Même si l’esclavage a été aboli, il y a toujours l’esclavage moderne sous différentes formes. En termes de népotisme, de corruption, de pressions, de transferts abusifs, de vengeance de l’État. »
Parlant des pétitions électorales, il a lancé un appel au commissaire électoral, Irfan Rahman, afin qu’il ne s’oppose pas à un Recount au no 15. « Les preuves qui ont été présentées pour le No 19 sont les mêmes pour le No 15. S’il veut de la transparence et que les gens aient confiance dans la commission électorale, s’il veut que les gens arrêtent de dire que les élections ont été truquées, laissez-nous faire le “recount” entre Gilbert Bablee et Cader Sayed Hossen », dit-il.
Arvin Boolell a mis l’accent sur les « glaring irregulaties » mentionnées par la Juge Aruna Devi Narain. « Le commissaire électoral a dit qu’il agit pour la transparence. Ce qui s’applique pour le No 19 doit aussi s’appliquer pour les autres circonscriptions. On prend un jour pour compter, mais on ne peut prendre deux ans et demi pour recompter. On laisse le soin à la justice de faire son travail », rajoute-t-il.