Ses opérations lancées en 2019, Metro Express Ltd célèbre ses deux ans cette année. Ce nouveau moyen de transport, qui se veut rapide et moderne, a enregistré cinq millions de passagers à octobre 2021. Différentes phases du projet sont en cours, et certains s’achèveront vers la fin de cette année. Un plan directeur est en voie d’élaboration actuellement.
« Nous nous penchons sur un plan directeur pour voir la possibilité d’étendre le métro dans d’autres régions du pays pour connecter l’Est et l’Ouest, et d’autres régions », déclare le Chief Executive de Metro Express Limited, Das Mootanah, après les deux ans d’entrée en opération de la compagnie. Un plan directeur est élaboré étant donné le nombre de passagers que le métro a pu transporter en deux ans.
Dans le cadre de ce plan directeur, une étude de faisabilité est entreprise en ce moment pour étendre le réseau sur la région de Moka, Saint-Pierre, Côte-d’Or jusqu’à La Vigie. Ce travail, selon Das Mootanah, se fait avec une équipe spécialisée de MEL et de RITES et la ligne ferroviaire sera fort probablement étendue aux quatre coins du pays.
En parallèle avec le plan directeur, les travaux de Metro Express se poursuivent cette année. « L’année 2022 sera peut-être l’année du métro, car elle mènera vers la réalisation de nos projets », a fait mention Das Mootanah. La phase 2B (Saint-Jean à Phoenix) sera lancée avant le mois de juin. Des Trial Runs sont prévus au mois de mars par Larsen & Toubro.
Toujours dans le sillage de l’accélération des travaux en vue de réaliser les objectifs, la phase 2C (Phoenix à Curepipe) sera lancée d’ici à décembre 2022. La phase 3 (Rose-Hill à Réduit) sera aussi lancée en simultané. « Jusqu’ici, tout se passe bien, nous sommes confiants que le métro sera sur les rails dans ces régions, sauf bien sûr en cas de force majeure », confie Das Mootanah.
Ces deux ans ont apporté leur lot de défis pour Metro Express. Le confinement de 2020 et 2021 n’a pas été sans effet sur la compagnie. Mais pour le CE, malgré cette situation, la phase 2A qui relie Rose-Hill à Quatre-Bornes a pu être lancée « Nous avons pu quand même lancer cette nouvelle ligne ferroviaire qui, de surcroît, a augmenté le nombre de passagers », a-t-il dit.
En deux ans, environ 5,7 millions de passagers ont voyagé dans les trams. « L’engouement des Mauriciens pour le métro léger est toujours là, comme au début de nos opérations, malgré la situation actuelle. Nos passagers nous font état du confort qu’offre le métro comme un mode de transport confortable, moderne, efficace et rapide ! C’est un moyen de transport national pour tous les Mauriciens, indistinctement de leur communauté, âge, classe sociale », a souligné le CE.
En 2021, près de trois millions de passagers ont été enregistrés. Selon Das Mootanah, l’équipe de Metro Express a été soumise à rude épreuve pendant ces deux dernières années pour mettre en chantier différents projets. Malgré la situation actuelle avec les restrictions en cours, le service passager se passe très bien. Toujours sur ce même chapitre, il a déclaré que Metro Express s’est adapté à ce temps de pandémie en assurant le nettoyage et la désinfection des trams et stations de façon régulière. « Nous nous sommes adaptés à cette situation puisque le métro a été conçu pour s’adapter à toute situation et pour parer à une quelconque éventualité. Il a d’ailleurs fait ses preuves commet un moyen de transport moderne, confortable, spacieux et propre », précise-t-il.
Après deux ans, le métro est sur des rails de 15 kilomètres de Port-Louis à Quatre-Bornes. Das Mootanah se réjouit que la phase une (Port-Louis à Rose-Hill) ait été réalisé en moins de deux ans. « Même si cela a été très challenging, nous avons pu introduire le nouveau secteur du “light rail” à Maurice et dans l’océan Indien ». Pour lui, de nombreuses perspectives économiques dans le présent et à l’avenir se présentent.
Pour toujours répondre à la demande des clients, la compagnie maintient un très haut niveau de Customer Service, dira Das Mootanah. La sûreté, la sécurité et la qualité, que ce soit dans les opérations et même dans la réalisation des projets, sont assurées. « C’est un projet de développement durable et donc le pays récoltera les fruits que nous avons plantés, par exemple moins d’embouteillages, moins d’émission de carbone qui est égale à la réduction d’embouteillage. »
Avec l’extension du métro vers d’autres régions, l’inquiétude des compagnies d’autobus devient de plus ne plus palpable. « Je tiens à les rassurer qu’ils ne doivent absolument pas s’inquiéter. Bien au contraire, comme nous l’avons toujours dit, le métro est un projet qui a été conçu pour, non seulement moderniser le secteur du transport à Maurice, mais aussi pour intégrer les différents modes de transport », soutient Das Mootanah.
Avec l’évolution du projet à Quatre-Bornes, un service navette est mis en place. « Nous avons retenu les leçons de l’ancien système de Feeder Buses et travaillons actuellement sur une nouvelle stratégie qui consiste à identifier les secteurs propices à accueillir les navettes », déclare le chef. Et d’ajouter que grâce à un accord avec la National Land Transport Authority, le projet pilote dans les régions de Quatre-Bornes a été lancé. Un projet qui sera lancé dans d’autres régions à l’avenir.
« Pour l’heure, les procédures sont toujours en cours et seront finalisées bientôt. Nous avons accueilli toutes les propositions des différents opérateurs du transport. Nous allons étudier toutes les possibilités pour choisir le meilleur opérateur pour le projet pilote et nous considérons d’autres pour l’avenir », conclut Das Mootanah.