Tous les yeux sont braqués sur cette nouvelle année 2022. Que nous réserve-t-elle ? Sachant qu’après deux ans, la pandémie du Covid 19 est toujours présente et qu’elle affecte notre quotidien.
Malgré la réouverture des frontières et la reprise du secteur touristique, d’autres activités économiques de Maurice peinent à sortir du rouge. Il est donc évident que les attentes sont grandes, et que les changements sont plus que nécessaires dans certains domaines clés de notre pays.
Ainsi, pour aborder ce que doivent être les grandes priorités de 2022 pour le social, politique, culture, éducation et environnement, Scope donne respectivement la parole à Dean Runghen (travailleur social), Joe-Ann Chavry (actuellement étudiante au London School of Economics pour un MSc en Media and Communications ), Astrid Dalais (directrice de Move forArt), Didier Moutou (recteur du Collège Bhujoharry) et Hateefa Low Kom (Miss Eco International).
Astrid Dalais
Entrepreneuse culturelle et directrice de Move for Art
“Encourager l’initiative des plate-formes culturelles”
Très riche artistiquement, le pays ne valorise cependant pas suffisamment ses artistes. Une façon de faire qui dure depuis toujours et qui ne demande qu’à changer pour le mieux. Pour Astrid Dalais, directrice de Move for Art, il s’agit surtout de connaître tous les acteurs du marché culturel et faire ce qu’il faut pour mieux les accompagner.
Education
Didier Moutou, recteur du collège Bhujoharry
2022 : “Sacrifices et travail assidu”
Les perturbations dans le calendrier scolaire en 2021 ont affecté à la fois les élèves et enseignants. Avec le retard accumulé dans le programme d’étude, ce troisième trimestre s’annonce très « challenging ». Didier Moutou, recteur du collège Bhujoharry à La Tour Koenig et observateur dans le secteur de l’éducation aborde ses difficultés à venir, tout en soulignant que ce n’est qu’en restant solidaires que nous pourrons remonter la pente.
POLITIQUE
Joe-Ann Chavry : « Se libérer des systèmes de domination »
Les priorité de 2022 sont de revoir notre modèle trop basé sur le sexisme, le racisme et les inégalités. Une remise en question est plus que nécessaire pour se libérer des systèmes de domination et d’agir pour la liberté collective.
Car la politique telle qu’elle est ne fonctionne plus. Pire, Maurice est sous l’emprise des institutions et des structures qui ne marchent pas. L’envie du changement est réel. Sauf, selon Joe-Ann Chavry, étudiante et influenceuse, cela ne peut se faire sans se poser les vraies questions. D’abord, comment en sommes-nous arriver là ? Et de quelles manières les agissements des politiciens reflètent les nôtres.