« On ne jette la pierre qu’à l’arbre chargé de fruits », dit-on. Sauf qu’on peut aussi la lancer sur l’arbre infesté de « parasites », ruinés par l’omniprésence de « corbeaux » — ces charognards toujours prêts à bondir sur n’importe quelle proie ! —, mais aussi ces « couleuvres » et autres « caméléons » de toutes sortes !
Cet arbre, malheureusement, caricaturise tristement, voire de façon désolante et très inquiétante surtout, ce qu’est aujourd’hui devenu le sport local et dont une partie est sérieusement rongée de l’intérieur par des pseudos dirigeants, voire ce qui pourrait même être qualifiés de « mercenaires » !
Pourquoi choisissons-nous d’entamer ce deuxième week-end de l’année sur un tel ton ? Vous devez certainement vous poser cette question, n’est-ce pas ? Eh bien, ce sont les insanités que se plaisent souvent à lancer gratuitement ces « fantômes » de la sphère sportive locale qui nous poussent à remettre les choses à leurs places. Des « fantômes » — ils n’ont, qui plus est, aucun locus standi – qui gagneraient bien à la fermer au lieu de chercher à faire dans la démagogie !
Ainsi, pour certains récemment, Week-End ferait dans le parti-pris ! Il semblerait donc qu’on tape sur les uns tout en évitant soigneusement d’en faire autant sur d’autres ! Libre à eux de réfléchir avec leur cervelle de corbeau ! Dans toute démocratie d’ailleurs, chacun est libre de dire et de penser ce qu’il veut. Toutefois, que ce soit fait de façon réfléchie, constructive et impartiale et non en utilisant des attaques gratuites !
À ceux-là , on leur dira tout simplement que nous n’avons rien à nous reprocher. « Nou lame pa anba ros nou misye », contrairement à ce qui pourrait être le cas d’un certain nombre d’entre vous ! Nous, on ne doit rien à qui que ce soit, même pas un sou ! Et c’est justement cela qui nous permet de garder la tête haute.
Ces messieurs peuvent-ils, au moins nous dire si ceux qui gravitent autour d’un certain nombre de fédérations, voire autour du Comité olympique mauricien (COM) ont, eux, une liberté absolue, d’expression comme d’action ? Ou encore pourquoi certains sont-ils prêts à vendre leurs âmes au diable, afin d’être dans les bons petits papiers de certains ? Que la carotte d’un déplacement à l’étranger ne se refuse pas surtout lorsque les valeurs, les principes et surtout la bonne conscience et la dignité sont relégués au deuxième, voire au troisième rang ?
Eh bien messieurs, nous, on ne carbure pas à tout cela. Nous on défend la cause du sport et des sportifs en toute impartialité, mais surtout avec toute la sincérité qu’impose à notre métier et, sans parti-pris surtout. Nombreuses sont les fédérations d’ailleurs qui reconnaissent notre sérieux, mais aussi que le moindre écart de leur part sera sanctionné. Alors, que ces messieurs se ravisent, aussi bien que ces individus qui, anti-sportivement, font partie de ces fédérations à caractère douteux.
Ces mêmes fédérations qui nuisent dangereusement à l’organisation du sport à Maurice et dont on n’entend parler qu’à l’heure des élections, soit au moment de voter, au COM ! Est-ce cela la démocratie sportive ? Aussi, est-il bon de savoir ce que ces « fédérations » organisent en termes de compétition ? Combien de licenciés comptent-elles ? N’est-il pas important pour ceux concernés de venir avec des informations publiques sur la gestion et fonctionnement de ces « fédérations », notamment à l’heure où il est beaucoup question de transparence et de bonne gouvernance ?
Aussi, comment ne pas évoquer ces imbécilités que nous balancent, chaque année, ceux qui se sont auto-proclamés « dirigeants » sans pour autant en connaître son vrai sens ? Ces individus qui nous ressassent traditionnellement la réponse cyclique qu’est la formation des jeunes et des cadres lorsqu’il est question de projets d’avenir !
Bon sang que certains cessent d’être hypocrite. Au lieu de pavoiser, qu’ils prennent en compte l’état de santé de leurs disciplines, eux qui, pourtant, sont en poste depuis quatre, voire huit ans ! Combien sont-elles ces fédérations qui possèdent une structure de jeunes et capable ensuite d’alimenter une élite très souvent en mal d’identité ? Combien de licenciés regroupent-elles ? Ou encore combien de clubs ces fédérations ont-elles aider à mettre sur place après tant d’années d’existence et ce, avec un esprit purement sportif et non à valeur électorale ?
Eh bien voilà comment on aborde 2022, à Maurice. Les sportifs passent, certains ont trépassé, alors que d’autres deviennent, eux, au fil du temps, indéracinables à force de croire que le pouvoir est absolu ! Est-ce normal ? Est-ce réellement cela la notion du sport  ? Est-ce aussi ces individus n’existant même pas sur l’échelle de la réalité qui se croient aujourd’hui capables de venir nous faire la leçon ?
Ce qui est malheureux, c’est que même avec le temps, cette catégorie d’individus — qu’on peine à qualifier de dirigeant — continue à sévir, voire à ternir l’image du sport. La nouvelle Sports Act aidera-t-elle à changer les choses et mettre hors d’état de nuire ces « mercenaires » du sport ? On l’espère de tout cœur.
Jean-Michel Chelvan