Malgré un simulacre de comité disciplinaire, dont l’unique objectif était de licencier Brinda Hurchand, et un communiqué officiel justifiant son renvoi, il semblerait que l’Hôtel du gouvernement ait finalement fait pression sur la Financial Services Commission (FSC) pour que l’employée, qui compte 10 ans de service, soit réintégrée.
Cette affaire était devenue une véritable patate chaude, non seulement pour la FSC mais aussi pour le ministère de tutelle, les Services Financiers et le bureau du Premier ministre. Elle intervenait après des dénonciations publiques selon lesquelles la FSC ferait partir certains employés pour qu’un ministre puisse caser ses proches. Le suicide de Randir Hurdowar, après son agression envers son épouse et sa fille suivant sa suspension par la FSC, avait aussi concentré les tirs sur cet organisme. Le cas de Brinda Hurchand, lui, a été unanimement considéré comme vexatoire, arbitraire et injuste.
La cadre de la FSC avait sollicité l’autorisation de la direction pour suivre un cours qui lui a été refusé. Mais une cabale a été montée visant à faire accroire qu’elle a passé outre au refus et qu’elle a quand même suivi le cours, ce que la direction a été incapable de prouver. Voilà comment les organismes publics censés être indépendants et vitaux pour le développement fonctionnent. Pitoyable.