Naufrage du Wakashio : armateurs entendus sur le trajet Singapour-Pointe d’Esny

Après une première audience par visioconférence il y a deux semaines du Senior Salvage Master de Smit Salvage, la compagnie qui avait entrepris le sauvetage du navire, place aux armateurs du MV Wakashio pour donner des explications sur le navire depuis son départ de Singapour à destination du Brésil et les différents dispositifs à bord. Une audience de plus de quatre heures est prévue aujourd’hui pour faire la lumière sur plusieurs questions demeurées sans réponse jusqu’ici, notamment la présence du vraquier dans les eaux mauriciennes.

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Lors de la dernière audience, le Chairman de la Court of Investigation, l’ancien juge Abdurafeek Hamuth, avait fait comprendre que « it might be longer than usual ». Effectivement, les propriétaires du MV Wakashio sont des témoins clés dans cette enquête et leurs dépositions devraient apporter lun éclairage sur les événements précédant le naufrage. Ils devraient être en mesure de donner davantage de détails sur les équipements qui se trouvent à bord du navire, en particulierla connexion Wi-Fi.

Concernant les officiers de la National Coast Guard (NCG), il se pourrait qu’après cette audience par visioconférence, d’autres soient convoiqués à la barre des témoins. L’ancien juge et ses deux assesseurs ne semblent pas avoir terminé leur tâche avec les versions contradictoires et les relevés d’appels de la National Coast Guard. La Court of Investigation, mise sur pied pour déterminer les circonstances qui ont mené au naufrage du vraquier MV Wakashio sur la côte de Pointe-d’Esny le 25 juillet 2020, a démarré ses travaux le 19 janvier 2021.

Les principales attributions de la Court of Investigation sont de déterminer les raisons du naufrage, ceux qui ont une part de responsabilité concernant la tournure des événements, avec, entre autres, les causes du déversement d’hydrocarbure dans le lagon qui a affecté l’écosystème marin et paralysé la côte du Sud-Est pendant des mois, ainsi que l’étendue des dégâts causés à l’environnement.

Le président et ses assesseurs devront aussi se prononcer sur les pratiques et procédures du pilotage des navires qui entrent dans nos eaux territoriales et déterminer si le suivi et la surveillance des navires ont été suivis.

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