Le chef de file du groupe parlementaire travailliste, Arvin Boolell, se dit extrêmement contrarié. Et pour cause : il ne sera pas autorisé à prendre la parole dans le cadre des débats sur l’Offshore Petroleum Bill car la liste des orateurs a déjà été établie. « Lorsque la liste des intervenants sur l’Offshore Petroleum Bill a été présentée, j’étais suspendu. Le projet de loi, qui n’a pas été débattu jusqu’ici, est à l’ordre du jour ce mardi. Ma suspension a été levée le 23 novembre. À ce titre, je suis éligible à intervenir, moyennant une entente entre les deux Whips », estime-t-il.
Arvin Boolell poursuit : « Au cours de la fin de semaine, j’ai parlé au chef de l’opposition, qui a pleinement soutenu ma demande légitime d’intervenir sur le projet de loi. Le Whip de l’opposition a été pleinement informé. Il en a informé le Whip du gouvernement et il y avait une compréhension mutuelle que je serais sur le projet de liste des intervenants. Lundi matin, j’ai eu une conversation avec le Whip du gouvernement, qui a accepté et qui m’a indiqué que 20 minutes me seront allouées. »
Sauf que tel ne sera finalement pas le cas. « Je suis consterné et sidéré d’apprendre de mon collègue, le Whip de l’opposition, que mon droit légitime d’intervenir n’a pas été approuvé lors de la réunion parlementaire de la majorité, et qui est présidée par le Premier ministre », dit le parlementaire rouge. Avant de s’étonner qu’une telle décision ait pu être prise au niveau de la réunion des parlementaires de la majorité. « Pas plus tard que la semaine dernière, le Speaker avait fait comprendre que la liste des orateurs est décidée par les deux Whips. La nation prend bonne note que la démocratie parlementaire a subi un autre revers », conclut Arvin Boolell.