Cap Malheureux est un village exceptionnel. Un petit bout de paradis dans le nord du pays. L’origine de son nom serait dû à tous les naufrages qui ont eu lieu sur ses côtes. Mais sa réalité actuelle est bercée de gaieté et de développement. Il accueille quotidiennement de 500 à 1000 visiteurs qui viennent principalement admirer l’église Notre-Dame-Auxiliatrice et son toit rouge incontournable. En arrière-plan, au débarcadère de l’endroit, un plan d’eau bleu azur et un panorama exceptionnel avec visibilité sur les îlots du nord : le Coin de Mire, l’îlot Gabriel, l’île Plate, l’île Ronde et l’île aux Serpents.
Il n’est pas rare d’y voir des ‘gratteuses de poissons’ à l’oeuvre s’attelant à la tâche pour offrir aux acheteurs des poissons déjà nettoyés. Autour d’elles, c’est toute une économie qui roule, des pêcheurs qui reviennent de la pêche, des skippers qui vont faire balader les touristes et des commerces de nourriture qui ont repris du poil de la bête depuis la réouverture des frontières.
Plus loin, même son cimetière attire les regards notamment en raison de la vue qu’il donne sur le plan d’eau. À côté, la petite boutique en roche, véritable patrimoine de l’endroit, verra ses alentours être transformés en un complexe.
Plus haut à l’intérieur des terres, c’est surtout à Pavillon que le village grouille de vie. Principal lieu d’habitation de Cap Malheureux, on y trouve pas mal de boutiques alors que le va et vient d’autobus et d’autres véhicules.