Lancée le 14 avril dernier, la proposition d’amendement, si chère au président de l’ICTA, Dick Ng Sui Wa, qui vise à intercepter, décrypter et stocker les informations personnelles des internautes, est définitivement abandonnée. Le conseil des ministres a décidé de balayer ce projet de filtrage qui était loin de faire l’unanimité, non seulement parmi la population, mais également du côté des instances internationales.
Cette décision ampute toute action de l’ICTA et de son président, qui a disparu des radars, d’avoir plus de pouvoirs d’investigation et de régulation des réseaux sociaux. Cette prérogative incombe désormais à la Computer Emergency Response Team Mauritius (CERT-MU). Facebook promet, en contrepartie, de revoir les processus de communication avec les autorités locales en matière de contenus.
Des Mauriciens et membres de la diaspora devraient être recrutés pour épauler Facebook dans la modération. Le ministère de la Technologie a établi des directives après une rencontre avec des officiels de Facebook pour assurer une meilleure assistance et coordination.