Les toiles de David sont des peintures de lumière dans les champs de Lonbraz Kann. C’est dans ce cadre que Scope esquisse le portrait de David Constantin, peintre devenu cinéaste au gré d’une relation intime à l’image. Un long métrage au long cours…
Coromandel. Une maison en bordure des gorges de Grande Rivière Nord-Ouest. Juste là, sa maman donnait des cours de français. Pas loin, la maison où a vécu le peintre Serge Constantin. Désignant du menton celle-ci, David confie : “Tout est quasiment comme avant. L’atelier de mon père est toujours à l’identique depuis quinze ans. Il y a là-dedans entre mille et mille cinq cents pièces de peinture de mon papa.”
Le décor est planté. Creusons à présent le personnage. Le cinéma est-il pour David Constantin un médium pour dépeindre le quotidien ? Un sourire se dessine dans sa barbe dense. Il ne saurait endosser seul la “responsabilité” du cadrage ni celle des lumières des images de Lonbraz Kann. La chef opératrice Sabine Lancelin en est également responsable. Une chef op est chargée des lumières et éclaire les plateaux, suivant les indications du réalisateur. Elle propose techniquement des choses. Sans doute la relation réalisateur et chef op est-elle la plus proche entre deux personnes sur un tournage : l’un pense l’image et l’autre réalise la pensée imaginée.
DAVID CONSTANTIN : Le cran du grand écran
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