C’est ce qui ressort de la réunion de mercredi avec les officiers de l’IPC
Le MPC a tenu une visioconférence avec les athlètes de haut niveau,
hier en début de soirée
Les deux handisportives souffrants d’une déficience physique, nommément Noemi Alphonse et Anaïs Angéline, sont actuellement bien placées pour décrocher une qualification aux Jeux paralympiques de Tokyo (Japon), prévus du 24 août au 8 septembre. C’est ce qui ressort des explications données par les officiers de l’International Paralympics Committee (IPC), lors d’une séance de visioconférence mercredi. Reste qu’il est maintenant impératif pour ces athlètes de participer à d’autres compétitions afin de préserver cet avantage, a expliqué Jean-Marie Malépa, président du Mauritius Paralympics Committee (MPC).
La question liée aux qualifications des athlètes mauriciens aux Jeux paralympiques de Tokyo a donc été discutée mercredi entre le MPC et l’IPC. Cela, suite à la question soulevée par Jean-Marie Malépa lors de la précédente session où était aussi présent le président de l’IPC, Andrew Persons. « Nous sommes satisfaits que notre demande a été prise en considération et des explications reçues. Ce qui nous réjouit encore plus, c’est que Noemi Alphonse et Anaïs Angéline sont bien placées pour décrocher une qualification à ces Jeux », déclare-t-il.
Selon le président du MPC, Noemi Alphonse et Anaïs Angéline sont considérées comme étant des athlètes très performantes, et ce, de par les prestations réalisées depuis 2018. La première nommée est, pour l’heure, considérée au 100m fauteuil avec un chrono de 17ˮ00 réalisé en Suisse en 2019. Ce record national a été depuis amélioré, soit en février, avec un chrono de 16ˮ37. Pour sa part, Anaïs Angéline avait réalisé une performance de 4,15m à la longueur en 2019 en Italie, alors qu’en février, elle a battu son record en sautant à 4,43m.
Afin de préserver leurs chances de qualification jusqu’au bout, il sera impératif pour elles de participer à des compétitions au niveau international. Des démarches sont d’ailleurs en cours auprès du ministère des Sports pour qu’elles puissent prendre part au Grand Prix de Suisse prévu le mois prochain. « Ce qui est très important de noter, c’est qu’entre-temps, d’autres athlètes participent aux compétitions avec l’objectif d’aller à Tokyo. C’est la raison pour laquelle nos athlètes doivent impérativement pouvoir se déplacer et réaliser des performances pour demeurer parmi les meilleures mondiales », explique Jean-Marie Malépa.
Ce dernier avance que deux autres options ont été expliquées lors de la réunion de mercredi, soit de décrocher directement une qualification en compétition par l’entremise des performances fixées par l’IPC, soit de faire une demande d’invitation. « Notre objectif est de décrocher pour la première fois une qualification, voire plus. Nous sommes convaincus que nos athlètes ont le potentiel pour le faire », fait-il ressortir.
Par ailleurs, une rencontre a eu lieu hier en début de soirée entre le MPC et les athlètes de haut niveau. Cela, dans le but d’abord de relayer les explications données par l’IPC. « Nous sommes un comité qui prône la transparence et c’est la raison pour laquelle nous avons tenu à convoquer nos athlètes pour une session en visioconférence. Au-delà des dernières informations, nous voulons aussi que nos athlètes sachent où nous en sommes et dans quelle direction nous voulons aller », conclut-il.