L’autopsie pratiquée sur le corps d’Ameena Yadun, 56 ans, tuée dans la soirée de samedi par son fils, a attribué son décès à des « slashed wound of the neck ». Son fils, Muhammad Altaaf Hussein Futloo, a entre-temps été traduit en cour.
Au Morcellement Frangipanes, St-Pierre, ce matin, le domicile de cette employée d’un collège de Phoenix et de son fils, âgé de 29 ans, a été sécurisé. Samedi, une dispute avait éclaté entre eux deux.
En effet, Muhammad Altaaf Hussein Futloo, qui aurait des problèmes d’addiction aux drogues, aurait insisté pour qu’Ameena Yadun lui remette de l’argent. Comme la quinquagénaire a refusé en lui faisant des remontrances, le suspect l’aurait égorgée dans un accès de colère.
Son corps a été dissimulé sous des lianes et de vieux pneus sur un terrain en friche à Côte D’or.
Le lundi 15 février, le suspect s’est rendu à la police de St-Pierre pour signaler la disparition de sa mère. Dans sa déposition, il a indiqué que cette dernière était porté manquante depuis 18h la veille.
Le jour suivant, alors qu’il était interrogé par la CID de Moka concernant la disparition de sa mère, Muhammad Altaaf Hussein Futloo est passé aux aveux. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il avait tué sa mère avant de se débarrasser du corps sur un terrain en friche dans les environs de Khoyratty et Arsenal.
Le suspect a été conduit sur place par la police, mais rien d’incriminant n’y a été retrouvé. C’est sur le chemin du retour que Muhammad Altaaf Hussein Futloo a révélé que le corps de sa mère était caché sur un terrain à Côte D’or.
À la suite de recherches, le corps sans vie d’Ameena Yadun a été découvert enveloppé d’un drap et recouvert de lianes et de pneus usés.
Ce mercredi, Muhammad Altaaf Hussein Futloo a été traduit en cour de Moka, où une charge provisoire de meurtre a été retenue contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, le suspect a été reconduit en détention provisoire.