Angleterre : le confinement sera « automatiquement » levé le 2 décembre, assure Boris Johnson

Le nouveau confinement qui sera déployé ce jeudi en Angleterre pour enrayer la deuxième vague de la pandémie prendra « automatiquement » fin le 2 décembre, a assuré mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson.

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« Ces mesures automnales visant à combattre la hausse (du nouveau coronavirus) expireront automatiquement le 2 décembre », a indiqué le dirigeant conservateur à la Chambre des Communes, avant un vote des députés -dont des conservateurs très réticents- sur ce deuxième confinement.

« J’espère vivement que nous pourrons alors remettre ce pays de nouveau en marche, rouvrir les entreprises, les magasins à l’approche de Noël », a-t-il ajouté. « Mais pour cela, il faut que chacun d’entre nous y mette du sien pour faire baisser le (taux de reproduction du virus) R. Je ne doute absolument pas que nous pouvons le faire ».

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Dans un message vidéo diffusé plus tôt à la conférence annuelle de l’organisation patronale CBI, Boris Johnson avait déjà assuré que le confinement serait levé le 2 décembre, remerciant les entreprises, très éprouvées par la pandémie, pour leurs « efforts héroïques ».

Ces propos diffèrent de ceux du ministre Michael Gove, chargé de la coordination de l’action gouvernementale, qui avait indiqué dimanche que le confinement pourrait se prolonger au-delà de cette date en fonction de la situation.

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Pays le plus endeuillé par la pandémie en Europe avec plus de 47.000 décès de personnes testées positives au Covid-19, et plus d’un million de cas recensés, le Royaume-Uni est confronté à une résurgence qui risque de submerger ses hôpitaux, même dans les régions jusqu’ici épargnées.

Après avoir résisté pendant des semaines à un confinement général, lui préférant des restrictions locales, Boris Johnson s’était résolu samedi à annoncer un nouveau confinement, emboîtant le pas à d’autres pays européens comme la France, l’Irlande ou la Belgique.

Critiqué par le chef de l’opposition travailliste Keir Starmer, le dirigeant s’est une nouvelle fois défendu d’avoir tardé à imposer ce nouveau confinement. Le pouvoir avait déjà été accusé d’avoir tardé à agir en mars, alourdissant le bilan humain de la pandémie.

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