- « The industrial relations atmosphere at Mauritius College is to reach its explosion point in the near future »
- Des rapports très critiques sur ce collège soumis par des officiers de la PSEA
L’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) considère la situation « grave » au Mauritius College et demande à la Private Secondary Education Authority (PSEA) de nommer un “fact-finding committee” sur la gestion de cet établissement en ne manquant pas de souligner que celui-ci bénéficie des subventions de l’État. C’était lors d’un point de presse en cours de matinée.
L’UPSEE a aussi adressé vendredi dernier une lettre à la PSEA — avec copie au Premier ministre, Pravind Jugnauth, et au président de la République, Pradeep Roopun— pour dire que « things are getting worse » et qu’il est temps d’agir. « The industrial relations atmosphere at Mauritius College is to reach its explosion point in the near future. » Et selon nos informations, des officiers de la PSEA ont soumis des « rapports négatifs » sur plusieurs volets du fonctionnement du collège.
Ce syndicat souligne qu’il a dénoncé plusieurs fois ces dernières années des « manquements » de la direction du collège sur plusieurs questions liées à son fonctionnement et ajoute que les autorités ont toujours fait la sourde oreille à leurs dénonciations. « Les récentes manifestations d’élèves ne sont nullement les caprices des jeunes comme veut le faire croire le management de ce collège dans un journal. Ces agitations révèlent qu’il y a un réel malaise au sein de cet établissement. Nous avons été choqués par ce que les élèves et le personnel nous ont raconté ces derniers jours », déclare l’UPSEE. En parallèle à l’enquête menée par des inspecteurs de la PSEA au sein de cet établissement à la suite de ces récentes manifestations, ce syndicat a rencontré aussi des élèves et le personnel enseignant et non-enseignant pour enregistrer leurs doléances.
Dans la dernière communication du 16 octobre à la PSEA, l’UPSEE parle d’ « aggravating circumstances » au sein du Mauritius College et fait état de « mauvais traitement », d’ « harassment » et de « verbal violence » venant des membres de l’administration envers le staff et les élèves. « The industrial relation atmosphere at Mauritius College is to reach its explosion point in the near future », craint le syndicat qui prévient aussi cet organisme que des parents dont les enfants « have been expelled from the school » ont informé qu’ils ont l’intention d’organiser une manifestation très bientôt.
L” UPSEE informe aussi la PSEA qu’elle s’apprête à déposer auprès de l’Human Rights Commission et de l’Ombudsperson deux plaintes relatives à deux cas de « non-assistance to person in danger » survenus dans cet établissement secondaire ces derniers mois.
L’UPSEE demande à la PSEA de prendre ses responsabilités en tant qu’organisme de contrôle et lui demande de mettre sur pied « sans tarder » un FFC afin de mettre fin aux relations tendues au sein de cet établissement manière. « Dans le passé, la PSEA a eu recours à ce type d’enquête lorsqu’il y a eu des pratiques abusives de la part des responsables d’établissement comme dans le cas de l’ex-Stratford College. Il faut que la vérité éclate dans le cas de Mauritius College », a dit Bhojparsad Jhugdamby, président de l’UPSEE.