Au fur et à mesure que se déroulent les cours en ligne et enregistrés à la télévision nationale, le ministère de l’Éducation a été appelé à peaufiner les moyens techniques mis en place pour faciliter l’école à la maison. Lancés lundi dernier, les cours diffusés à la télévision de 8h30 à 15h à l’intention des enfants du primaire ont été dans un premier temps suivis avec attention par des parents. Les premières erreurs ne leur ont pas échappé. Fautes d’orthographe, de prononciation et d’intonation inappropriées… la qualité des cours a été vivement critiquée par des parents, lesquels n’ont pas hésité à s’exprimer sur les réseaux sociaux. Même les petits, disent-ils, se sont aperçus des premiers couacs. De son côté, le Service diocésain de l’éducation catholique a mis en place cette semaine la plate-forme Shared Learning Mauritius (RCEA) pour les élèves de Grades 1 à 6. Ce programme est accessible sans application. Toutefois, les parents ont été invités à accompagner leurs enfants durant les consultations du programme.
Pour les plus grands, Grades 7 à 9, des collèges d’État ou privés, le ministère de l’Éducation, qui a lancé le Student Support Programme, disponible sur son site, a, dans un communiqué, annoncé son intention de diffuser les cours sur les chaînes de la Mauritius Broadcasting Coorporation (MBC). Par ailleurs, les enseignants de Grade 10 à 13 qui ont été priés d’animer leurs cours comme à l’accoutumée, selon leur time-table par vidéoconférence ou par Zoom, peuvent demander de l’aide par courriel à moesupport@moemu.org au cas où ils auront besoin d’assistance technique.
D’autre part, peu après le lancement des cours à distance, d’autres commentaires de parents inquiets sur la reprise des classes ont suivi sur les réseaux sociaux. Des discussions, pertinentes, entourant la sécurité des enfants tant dans le transport scolaire qu’à l’école, ont soulevé des questions pratiques. Notamment la distance sociale et autres gestes barrières que les petits auront du mal à appliquer. En cas de non prolongement du confinement, des parents ont même émis la ferme intention de ne pas envoyer leurs enfants à l’école de sitôt.