Nouveau coup dur pour l’industrie hippique, plus particulièrement pour les propriétaires et entraîneurs. En effet, le fret pour l’acheminement des chevaux à Maurice de l’Afrique du Sud a connu une hausse de Rs 100 000 récemment suite aux difficultés financières de la compagnie d’aviation responsable de ces chargements. Fort heureusement plusieurs établissements s’y étaient pris très tôt pour la saison 2020. Ainsi, 92 nouveaux chevaux sont déjà sur notre territoire. Ils proviennent principalement des 5 derniers lots d’août à décembre qui n’étaient pas encore touchés par cette majoration. Il est prévu qu’on atteigne les 130 nouveaux avec la présence d’une cinquantaine d’unités toujours en Afrique du Sud.
Si l’on considère que la saison 2019 avait démarré avec 138 nouvelles unités, la situation actuelle n’est pas alarmante, car on se souvient qu’en 2015 on avait entamé la compétition avec une soixantaine de nouveaux seulement, mais ce chiffre avait doublé durant l’année. Cependant, la récente augmentation du fret a redroidi les investisseurs qui souhaitaient profiter les ventes de débuts d’année pour procéder à de nouvelles acquisitions. Certains propriétaires dont les chevaux se trouvent toujours en Afrique du Sud ont exprimé des craintes de ne pouvoir respecter leurs engagements. Afin de s’assurer du renouvellement de notre population équine, on a appris que le Mauritius Turf Club compte donner un coup de pouce aux écuries à travers une subvention partielle des coûts liés à ces importations. Cette nouvelle a été favorablement accueillie dans la communauté des propriétaires et des entraîneurs, même s’ils estiment que le renouvellement des effectifs pourrait connaître un déclin sur le moyen terme.
À ce jour, Ramapatee Gujadhur est l’entraîneur qui a déjà accueilli le plus grand nombre de nouveaux, soit 15 au total, alors que Shyam Hurchund et Amardeep Sewdyal comptent chacun 11 nouvelles unités sur place.