Des bornes de reconnaissance faciale vont être utilisées pour accélérer l’identification des passagers lors de l’enregistrement des bagages et de l’embarquement.
La reconnaissance faciale gagne du terrain dans les aéroports français. Après les contrôles aux frontières, la technologie va être utilisée dans les prochains mois pour identifier les passagers afin de fluidifier les procédures d’embarquement à l’aéroport d’Orly. Selon une information du quotidien français, L’Express, deux compagnies aériennes, dont Air France, ont été sélectionnées par Aéroports de paris (ADP) pour mener une expérimentation d’un an circonscrite à trois vols réguliers européens en moyen-courrier.
Dès début 2020, les passagers des vols concernés se verront proposer ce nouveau service en lieu et place de la carte d’embarquement habituelle. Au moment de l’enregistrement des bagages et de l’embarquement, ils devront s’identifier auprès d’une borne spécifique qui scannera leur visage et veillera à ne pas capturer ceux des autres passagers à proximité.
Le gouvernement entend réduire le temps d’attente
Le système fait l’objet d’un suivi très attentif de la part de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). La collecte de données biométriques devra recevoir le consentement éclairé des passagers. Les données ne pourront pas être conservées et devront être détruites après le décollage de l’avion. Elles ne pourront pas être utilisées à des fins commerciales ni croisées avec d’autres fichiers, comme la base de données du ministère de l’Intérieur Aéroports de Paris espère que cette expérimentation débouchera sur une généralisation de l’utilisation de la biométrie dans le parcours des passagers dans les aéroports parisiens dans les prochaines années.
La reconnaissance faciale est déjà utilisée aux postesfrontière d’Orly et de Roissy où les ressortissants européens peuvent s’identifi er dans les sas « Parafe » en 10 à 15 secondes seulement. Le gouvernement entend réduire le temps d’attente à trente minutes au maximum à l’arrivée dans l’espace Schengen et à quarante-cinq minutes pour les vols internationaux.