Le secrétaire permanent au ministère de la Jeunese et des Sports, Maubarak Boodhun, l’a déclaré : « Nous travaillons sur un projet ambitieux visant à rendre l’aptitude physique de nos sportifs de haut niveau l’un des critères de recrutement dans certains secteurs du service civil, par exemple, la force policière, les Fire Services, le service des gardes-côtes et gardes-chiourmes. » Ce projet, s’il se concrétise, pourrait surtout favoriser l’intégration professionnelle des sportifs ayant brillé aux 10es Jeux des îles..
« Si ce projet qui est en cours de préparation est accepté par l’État, les sportifs en sortiront gagnants tant en masculin qu’en féminin », soutient Maubarak Boodhun. L’aptitude physique, si elle est reconnue et approuvée, comptera comme un credit supplémentaire, outre les qualifications académiques détenues par les sportifs. « Mais ce projet comporte plusieurs implications et procédures, notamment au niveau du Puplic Service Commission et de la fonction publique », explique-t-il. Le critère d’aptitude physique pourrait être considéré comme un positive discrimination dans le recrutement.
Selon Maubarak Boodhun, « c’est une mesure qui est pratiquée un peu partout dans le monde, par exemple en Italie. Les athlètes italiens qui ont participé l’an dernier aux Championnats du monde d’athlétisme à Londres sont des fonctionnaires de l’État. Nos dirigeants sportifs le savent déjà. » Toujours estil que trois jours après la clôture de l’événement indian-océanique qui a eu lieu dimanche au stade Anjalay à Belle-Vue et qui a été suivie lundi d’un défilé populaire sans précédent de Balaclava aux Champ de Mars, l’État mauricien a déjà mis en branle d’autres moyens adéquats pour honorer encore plus dignement ses sportifs.