- Le Northern Territory (NT) s’ouvre à des professionnels pour 117 emplois différents
- Seulement 38 % des Australiens sont pour l’accueil d’immigrants
L’Australie reste une destination qui fait rêver, parce qu’elle offre un mode de vie unique et des possibilités de carrière intéressantes. De nombreux Mauriciens envisagent toujours de quitter le pays pour s’y installer. Mais avant d’entreprendre une démarche d’immigration, il est important d’avoir une vue d’ensemble des différentes options possibles afin d’être capable de faire un choix éclairé. Andy Ellen, consultant à Kabo Lawyers, une firme australienne d’avocats et de consultants spécialisés en immigration australienne, basée à Melbourne, était à Maurice cette semaine pour animer des conférences concernant l’immigration en Australie. Il a donné des pistes et proposé des options les plus rapides et moins coûteuses à ceux qui souhaiteraient entamer des démarches pour des études supérieures ou pour l’obtention d’un visa permanent. Surtout depuis que le Territoire du Nord (NT) a ouvert ses portes aux immigrants qualifiés dans une centaine de professions.
S’il y a quelques années, l’émigration vers l’Australie paraissait très simple, ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’Australie est devenue une terre d’immigration très contrôlée. L’entrée et la résidence sur le territoire australien sont soumises à des critères très stricts : compétences professionnelles, degrés universitaires, etc.
Comment évaluer ses chances d’immigration en Australie ? Quels sont les différents types de visas et comment accumuler des points ? Les études sontelles une voie possible pour l’immigration ? Et qu’en est-il du Northern Territory ? En ouvrant ses portes aux immigrants qualifiés dans 117 professions, offrirait-il une voie d’accès à la résidence permanente à ceux qui souhaitent travailler et vivre dans la région pendant au moins trois ans ? Andy Ellen, consultant à Kabo Lawyers, y a apporte de nombreux éclaircissements, samedi dernier, au Flying Dodo, à Bagatelle, au cours de trois sessions. Toutefois, dit-il, « chaque cas est unique et doit être traité individuellement ».
Le consultant à Kabo Lawyers a d’abord fait savoir à ceux venus assister à la conférence que, pour la première fois en Australie, il n’y a pas de majorité qui perçoit le besoin de plus d’immigration. « Seulement 38 % de soutiens dans le sondage Jan », préciset-il.
Pas si favorable que ça, l’ouverture du Northern Territory
S’agissant du Northern Territory, Andy Ellen est d’avis qu’il ne s’agit en réalité pas d’une voie favorable. « What appears on the surface to be favourable does not stand up to scrutiny — one needs to both find a job with a NT employer (how ? From Mauritius) and convince the employer to pay a salary of 49000 AUD, when the reality is that the average salary for most employees in that part of Australia is only 35-40,000 AUD. And the other sponsorship obligations make it very difficult for the employer to meet such requirements. Many students inside Australia already have flocked to NT and Darwin especially to find the employers either doesn’t understand the onerous requirements or aren’t prepared to go through all the required obstacles. It is not a pathway I can recommend with any confidence », a-t-il dit.
Concernant les chances d’immigration en Australie, il déclare que les critères sont multiples, et varient selon les catégories de visas demandés : skilled visas, employer sponsored visa, parents visa ou le tout nouveau temporary parent visa (3 à 5 ans) pour ceux qui ont des enfants qui étudient en terre australienne. L’Australie utilise un système de calcul par « points » pour évaluer les candidatures. Les points sont attribués à ceux qui remplissent telle ou telle condition ou répondent à tel ou tel critère. Pour accumuler des points, d’abord, comme dans l’ensemble des pays anglosaxons, il est indispensable de maîtriser l’anglais.
L’IELTS est l’épreuve d’anglais de référence qu’il faudra passer (et réussir) pour démontrer les aptitudes dans cette langue. L’âge est aussi un critère très important. Certaines catégories de visas imposent des limites d’âge aux demandeurs (limite généralement située au-dessous de 44 ans). Concernant les secteurs porteurs en Australie, le Département de l’immigration australienne publie une liste, la MLTSSL (Medium and Long-Term Strategic Skills List) qui répertorie l’ensemble des postes recherchés en Australie. Ainsi, le métier dans lequel vous êtes qualifié doit faire partie de cette liste.
Par ailleurs, lors de cette semaine, Andy Ellen a aussi animé des conférences à Rose-Hill, à Vandermeersh, Mahébourg et Lallmatie et a aussi reçu des étudiants et parents individuellement.