Ils estiment qu’ils sont toujours traités inférieurement à leurs ex-collègues. Dans une lettre envoyée au secrétaire permanent au ministère du Travail au début de ce mois, les anciens employés de l’ex-SMEDA font une demande pour qu’une action urgente soit prise et qu’ils soient redéployés suivant leurs expériences, leurs compétences et leurs qualifications.
Dans leur correspondance, les ex-employés font un parallèle de leur situation avec les anciens exercices de redéploiement par le ministère de la Fonction publique, estimant qu’une période d’adoption de six mois était offerte aux employés redéployés. De plus, leur requête pour changer d’emploi avait été considérée durant cette période. « Nous estimons que nous sommes traités inférieurement », peut-on lire dans la lettre. Lors d’une rencontre avec le ministère du Travail au mois de juillet et d’août au sujet de leur plainte et leur redéploiement, les employés disent avoir compris que leur requête n’est pas prise en considération du fait qu’un cas a été déposé en Cour suprême pour un examen judiciaire. En effet, ils sont quatre ex-employés de l’ex-SMEDA qui ont déposé leur cas en cour pour une révision judiciaire de la décision concernant leur “Option Letter and Forms” et les “Terms and Conditions” de leur emploi
« Nous avons été redéployés à nos organisations respectives le 23 avril de cette année, soit une semaine après que notre cas a été déposé en cour. Notre plainte concerne une révision de nos affectations… », lit-on. Par ailleurs, parmi les huit ex-employés, deux ont été redéployés à nouveau. « Nous notons que c’est une approche discriminatoire contre les sept plaignants », écrivent-ils. Alors que l’affaire est toujours en cours, les ex-employés concernés veulent que le ministre de l’Entreprise les rappelle à SME Mauritius où ils étaient employés du 18 janvier au 22 avril de cette année.