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Biodiversité : « Il ne reste pas plus de 3 % de nos forêts endémiques », selon la NPCS

Alors que l’importance de la diversité biologique est un facteur clé pour le présent et pour les générations futures, certaines activités humaines continuent malgré cela à réduire le nombre d’espèces vivantes et endémique de notre environnement. Dans le cadre de la journée international de la biodiversité, célébrée le 22 mai, une exposition a été organisée au rez-de-chaussée du bâtiment Renganaden Seeneevassen à Port Louis par la National Parks and Conservation Services (NPCS).

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Cette année maque le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique aux Nations Unies. Après avoir adopté le Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique, les Nations Unies ont fait d’immenses progrès dans la réalisation de ses 20 objectifs, appelés Objectifs d’Aichi pour la biodiversité. Ce plan stratégique, ambitieux est de : « prendre des mesures efficaces et urgentes en vue de mettre un terme à l’appauvrissement de la diversité biologique, afin de s’assurer que, d’ici à 2020, les écosystèmes soient résilients et continuent de fournir des services essentiels, préservant ainsi la diversité de la vie sur Terre, et contribuant au bien-être humain et à l’élimination de la pauvreté. »

Pour Kevin Ruhomann, acting director de la National Parks and Conservation Services, malgré que Maurice ait le privilège d’avoir des espèces assez uniques au monde, il faut énormément d’effort pour les préserver. « Nous essayons avec certains espaces d’augmenter leur population afin de les empêcher de disparaître. Pour cela, nous faisons du « captive breeding » avec certaines espèces d’oiseaux à Rivière noir. En ce qui concerne nos forêts, il ne reste pas plus 3 % de nos forêts endémiques dû à la colonisation, à l’agriculture et à l’élevage. Nous contrôlons également les espèces exotiques des forêts qui affectent nos oiseaux. D’ailleurs, la majorité de la foret endémique se trouve dans le parc national de rivière noire. »

De ce fait, le 25e anniversaire de la Convention offre donc une occasion unique pour mettre en valeur la réalisation de ses objectifs aux niveaux mondial. C’est aussi l’occasion de se tourner vers le futur et de commencer à penser au suivi du Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020.

La National Parks and Conservation Services

La mission du Service national des parcs et de la conservation est d’assurer la gestion durable et la restauration de la faune et de la flore indigènes de Maurice afin de conserver sa biodiversité génétique pour les générations futures par la conservation in situ et ex situ, la restauration des écosystèmes, la sensibilisation du public, la promotion de l’écotourisme, la recherche et la mise en œuvre des conventions inte23rnationales.

Depuis sa création, le NPCS a initié plusieurs actions dans différents domaines de la biodiversité. Dans un premier temps, l’accent a été mis sur le rétablissement des espèces menacées et la gestion du parc, mais avec le temps, le NPCS est devenu l’une des principales institutions responsables de la conservation de la biodiversité terrestre. Le NPCS travaille également en étroite collaboration avec la Mauritian Wildlife Foundation, qui est une organisation non gouvernementale, pour protéger la faune et la flore de l’île.

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