La conférence internationale autour de la sécurité maritime réunissant une centaine de délégués d’une trentaine d’États et d’organisations régionales et internationales à l’hôtel Intercontinental Balaclava a mis le point sur un enjeu mondial. La conférence, qui a vu la participation de 25 pays, de plus de 150 délégués et de 17 institutions internationales, a été marquée par la signature, ce dimanche matin, 29 avril, de plusieurs accords entre les cinq pays de la région (Maurice, Madagascar, Djibouti, les Seychelles, les Comores)
Pour l’Attorney General, Maneesh Gobin, qui assurait la présidence des travaux lors de la Conférence ministérielle, ces accords portent sur la coopération en matière de sécurité maritime dans le cadre du programme MASE (Maritime Security). « Il y a eu beaucoup de déclarations de soutien, mais également des enveloppes de soutien. Nous pouvons compter sur le soutien des cinq Etats membres permanents du Conseil de Sécurité. La sécurité maritime affecte tous les pays. Il demeure impératif de renforcer la coopération pour le bien-être des citoyens car la sécurité maritime affecte directement le commerce international. Quand on parle de « sécurité maritime », elle n’est pas qu’une question de sécurité, mais aussi de sûreté. On pense notamment à la protection de l’environnement, la lutte contre le trafic illicite d’armes et d’humains, la lutte contre la piraterie et le trafic de drogue… Le tout est englobé sous le terme « sécurité maritime ».
Manesh Gobin a également affirmé que l’idée derrière la tenue de cette conférence ministérielle, était d’incarner une action concrète et un engagement de tous les pays et organisations internationales, ainsi que des engagements financiers, pour rendre encore plus significative l’économie bleue.« On parle beaucoup de l’économie océanique, mais ce qui lui confère toute son importance et sa signification, c’est d’avoir un océan indien propre et sécurisé. »