PSAC | De la RUSE, du CAMOUFLAGE et du MENSONGE

Les résultats du PSAC ont été publiés. Il n’y a pas eu de ‘No School Cases’.  Tous les enfants ont pu être admis dans un collège, que ce soit dans la filière normale ou dans les ‘Extended Classes’.  Certains collèges ont dû augmenter leur nombre d’Extended Classes de même que le nombre d’élèves par classe.  Il paraît que tout est à merveille.  Mais une analyse plus poussée nous révèle que le ministère n’a fait que repousser l’échéance de la catastrophe.  Il n’a fait que désamorcer la bombe provisoirement. Cette bombe explosera dans trois ans au niveau secondaire, bien sûr, sous un autre gouvernement et un autre ministre de l’Education.

- Publicité -
Moonsamy Sunassee

QUELLE RUSE !!!!!!

Tous ceux qui sont dans le circuit scolaire au niveau du primaire et du secondaire savent que le PSAC n’est qu’une autre appellation pour CPE et que les ‘Extended Classes’ une autre appellation pour le ‘Prevoc’.  Et tous les ‘stakeholders’ concernés savent que le ‘Prevoc’ n’a été qu’une catastrophe, ou presque.  Il n’y a jamais eu de véritables programmes de travail conçus pour les besoins spécifiques de ces enfants.  Le ‘Prevoc’ a péché par manque de vision, manque de formation professionnelle pour le personnel,  par une infrastructure inadéquate et inadaptée.  C’était un programme en déphasage avec la réalité que pour permettre aux enfants ayant échoué au primaire de continuer l’école jusqu’à l’âge de 16 ans comme stipulé par la loi régissant l’éducation à Maurice.

Le ‘Prevoc’ a failli faute de grandes ambitions. A l’exception d’une faible poignée de ‘Late developers’ comme on les appelle, la grande majorité est restée sur la touche.

Maintenant avec les ‘Extended Classes’ qui remplacent le ‘Prevoc’, à quoi doit-on s’attendre ?  A entendre les critiques émises déjà par les managers des collèges, on peut conclure qu’on a raté le départ.  Nous sommes en train de faire face aux mêmes problèmes qu’avec le ‘Prevoc’ : manque de vision, manque de planification, etc. On dirait que tout est fait à la va-vite.  L’échec du système se fera sentir dans trois ou quatre ans quand ses élèves auront atteint le Grade 9. Ce qui me fait dire que la catastrophe a été subtilement évitée pour l’instant.  Si on rate le départ, on peut se demander : mais comment sera l’arrivée ?

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour