Le Guide - Législatives 2024

PAUL BÉRENGER : « C’est l’escalade dans les relations Ptr-MSM ! »

La dernière de ces pics, survenue cette semaine encore au parlement avec, explique-t-il, le tandem Nita Deerpalsing-Lormesh Bundhoo du Ptr donnant la charge au MSM au sujet du think tank à être institué en vue de l’élaboration de la vision à long terme du gouvernement. Le leader du MMM ajoute à cela la sortie « passée inaperçue » de Rihun Howaldar, autre député travailliste, « à l’encontre du MSM » et portant sur l’allocation d’espaces à des PME à Phoenix dans un immeuble de la Banque de Développement (DBM), organisme qui dépend du ministère des Finances, « donc, de Pravind Jugnauth ».
Comme pour remuer le couteau dans la plaie, Paul Bérenger trouve que le leader du MSM a semblé « ne pas se laisser faire ». Il en veut pour preuve que ce dernier ait « torpillé » Hiren Jankee, président de la Gambling Regulatory Authority (GRA), « un proche du Premier ministre », dans l’affaire des « amusement machines with prize » (AWP). M. Jankee qui, note encore le leader de l’opposition, a répliqué vendredi dans l’Express en « défiant » le ministre des Finances.
Autre fait de la semaine qui, de l’avis de M. Bérenger, va davantage accentuer « l’escalade » dans les relations Ptr-MSM : la suspension finalement décidée au ministère des Finances du Chief Government Valuer (CGV), Yodhun Bissessur, inculpé dans l’affaire MedPoint. Il note à ce propos que, pour cette suspension, « Pravind Jugnauth a attendu que le secrétaire financier, Ali Mansoor, soit à l’étranger ».
Paul Bérenger concède que dans ce climat « d’escalade » dans les relations entre les deux principales composantes du gouvernement, des « rumeurs » ont vite fait de se répandre quant à l’entrée éventuelle du MMM au gouvernement. Aussi tient-il à porter un « démenti catégorique » à cet effet. « Il n’est pas question pour le MMM de se joindre au gouvernement en cas de départ éventuel du MSM », déclare avec force le leader de ce parti. « Entre le MMM et le Ptr, il n’y a rien aujourd’hui et il n’y aura rien demain », affirme Paul Bérenger.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -