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LE COUP DU LAPIN: Les symptômes et les conséquences

Le coup du lapin désigne un traumatisme cervical, ou sorte d’entorse au niveau des vertèbres du cou. Le plus souvent, cette blessure est causée lors d’un accident de voiture à faible vitesse. Quels sont les symptômes du coup du lapin et les conséquences ?
Le coup du lapin, une blessure fréquente lors d’un accident de voiture
Le coup du lapin est le plus souvent causé par un accident de voiture, un choc arrière amenant la tête à basculer vers l’avant puis violemment vers l’arrière (d’où l’intérêt de l’appui-tête). Un tel mouvement brusque sollicite les sept vertèbres cervicales du cou et peut entraîner des lésions dans les muscles, les ligaments ou les tendons du cou. Ce mouvement peut aussi générer le pincement d’un nerf entre deux vertèbres à l’origine de douleurs irradiant vers l’épaule, le bras ou la main. Même si le coup du lapin est le plus souvent bénin, il peut parfois entraîner une lésion de la colonne vertébrale à l’origine de paralysie.
Les symptômes du coup du lapin
Les symptômes apparaissent dans les heures suivant le traumatisme :
* Une douleur au niveau du cou, irradiant dans le bas du crâne, les épaules et le dos.
* Une limitation dans certains mouvements du cou.
* Des maux de tête plus particulièrement localisés en bas du crâne ou sur une moitié du crâne seulement.
* Peuvent persister à plus long terme divers symptômes, comme des malaises, des déséquilibres, des vertiges, un flou visuel, mais aussi des troubles de la mémoire, de la concentration, etc.
Par mesure de précaution, et afin de vérifier les causes de ces symptômes handicapants et persistants, et d’éliminer un traumatisme grave des cervicales, mieux vaut consulter son médecin.
Comment soulager le coup du lapin ?
Lorsque le coup du lapin est mineur, l’immobilisation du cou étant déconseillée, il est préférable de poursuivre ses activités normales, à condition que celles-ci imposent des mouvements du cou raisonnables en amplitude et en fréquence.
En cas de traumatisme plus sévère (douleurs intenses et prolongées avec limitation des mouvements de la tête), une consultation chez le médecin s’impose.
L’examen clinique et la palpation de la région cervicale permettent de repérer les zones douloureuses, une raideur, voire une anomalie.
La réalisation d’examens d’imagerie permet de vérifier l’absence de lésions graves, surtout en présence de troubles neurologiques (faiblesses musculaires, picotements, …) et bien sûr si l’accident a été violent.
Côté médicaments, le traitement repose sur des anti-douleurs, des anti-inflammatoires ou des myorelaxants.
Enfin, une approche psychologique et comportementale peut parfois se révéler utile.
On retiendra que la mise au repos du cou à l’aide d’une minerve est rarement requise. Ce serait même inefficace. Inversement, la poursuite des mouvements dans la vie quotidienne permet de continuer à solliciter les cervicales et ainsi de faciliter la guérison, évidemment en l’absence de traumatisme majeur des cervicales.

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