Très attendue par ses fans samedi dernier au J&J Auditorium à Phoenix, Laura Beg a été à la hauteur de toutes les attentes. Pour son premier concert en solo, la chanteuse, qui a partagé son univers teinté de blues, séga, zouk, reggae avec générosité et maîtrise, nous a donné un vrai show, assurant comme une pro qu’elle est. Deux heures et demie de concert au cours duquel elle donne tout : talent, énergie, sensualité, interprétant les morceaux qui ont fait son succès pour le plus grand plaisir de ses fans.
Pour ce premier concert sans son époux Alain Ramalisum, Laura Beg a dévoilé tout son talent de chanteuse. Perchée sur des escarpins rouges, celle qui arbore toujours des tenues ultra lookées et une chevelure sauvage qui lui va à ravir, nous apparaît resplendissante dans une petite robe de scène dorée. Affichant le sourire et la jovialité, elle démarre le concert avec « Falling into you » de Céline Dion. Visiblement ravie de se produire seule sur scène, elle enchaîne avec « Inna Dancehall time », offrant ses plus beaux sourires à un public déjà conquis.
Accompagnée de ses sept musiciens, trois choristes, et de danseurs, Laura Beg a préparé une longue setlist pour les 2800 personnes venues savourer l’instant. Troquant sa robe dorée contre une longue robe rouge scintillante, elle raconte sa vie dans « Mo liberté lavi » avant de reprendre une chanson bouleversante, « Wicked Game », l’un des plus grands succès de Chris Isaak, qu’elle a interprété avec beaucoup de sensualité.
Dans la salle près de la régie, son époux, Alain Ramalisum, ne la quitte pas des yeux, immortalisant même quelques photos de sa femme qui continue de nous montrer l’étendue de son talent. Tantôt douce, émouvante et passionnée, tantôt tout en énergie, elle enchaîne avec les morceaux qui ont fait son succès: elle marque un retour en tendresse avec « L’immensité l’amour », puis « Pénitencier », « L’hôpital », « L’amour parfait », « Touche moi », « Koke kozé », « Friends » de Jimmy Cassel…
Surprises
Du blues au séga, du zouk au reggae, Laura Beg aime varier les styles et sa tessiture le lui permet. Elle prie le public d’avoir des pensées spéciales pour ceux qui souffrent, qui sont à l’hôpital, en prison, elle aime son public, aime dialoguer avec lui, lui parle de sa vie, l’invite à se lever et à danser, bref maîtrise déjà la scène. La chaleureuse artiste qui a toujours chanté aux côtés de son mari et qui est très populaire ici, aussi bien qu’à la Réunion, savoure pleinement cet instant.
De l’énergie, elle en a à en revendre. Durant plus de deux heures, elle danse, sautille sur scène, parcourt la salle, puis invite sa mère Florise à la rejoindre, celle qui l’a élevée seule après le décès de son père, dit-elle. Sur scène, elles sont comme deux soeurs et s’affichent très complices. Comme pour les autres surprises qui l’attendent (dont les musiciens qui l’ont accompagné à ses débuts montés sur scène sans qu’elle le sache au départ), la chanteuse poursuit son concert toute souriante. Après sa mère, elle rendra hommage à Alain Ramalisum, son « amour » qui pour elle a été « mon professeur, celui qui m’a tout appris de la scène ». Un Alain Ramalisum très tendre qui va remettre un énorme bouquet de roses rouges à sa femme…
À l’issue de son concert auquel a assisté jusqu’à la fin le vice-Premier ministre Xavier-Luc Duval, qui est aussi le parrain du fils du couple Ramalisum, Laura Beg s’est prêtée à une séance de dédicaces.
AU J&J AUDITORIUM SAMEDI DERNIER : Laura Beg, émouvante et sensuelle
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