Vijay Jundoosing, le poojari et secrétaire de la Coromandel Hindu Santan Dharma Sabha (CHSDS) a passé trois bonnes heures dans les bureaux des enquêteurs de la Commission Indépendante Contre la Corruption (l’ICAC), jeudi dernier. Le responsable de l’organisation religieuse hindoue avait, en fait, répondu à une convocation de cette instance qui souhaitait recueillir des informations après que la CHSDS ait fait circuler plusieurs tracts critiquant la gestion des subsides par la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation et son président, Somduth Dulthumun.
L’organisation religieuse de Coromandel se montre effectivement très perplexe de la façon dont la MSDTF gère les subsides que lui confie le gouvernement pour la redistribuer aux quelques 150 temples que compte le pays. Depuis que la Coromandel Hindu Sanatan Dharma Sabha n’a pas reçu sa part de subsides, elle se pose beaucoup de questions sur le devenir de cet argent et, à force de faire des sorties publiques contre l’administration de Somduth Dulthumun, elle a fini par susciter l’intérêt de l’ICAC.
Hasard ou simple coïncidence de calendrier, dès le lendemain de la convocation de Jundoosing par l’ICAC, le président de la MSDTF a cru bon de s’expliquer, enfin, sur son absence -en pas moins de six occasions- devant la cour de justice devant laquelle il a été poursuivi pour non-paiement de subsides à la société de Coromandel. Pour rappel, en l’absence de Dulthumun, le magistrat Hureesing avait déjà condamné la MSDDTF à verser Rs 100,000 à la CHSDS. Mais, Somduth Dulthumun affirme avoir obtenu la réouverture du procès pour le 23 mars prochain. Une affaire à suivre.
SUBSIDES RELIGIEUSES : L’ICAC s’intéresse aux critiques contre la MSDTF de Dulthumun
- Publicité -
EN CONTINU ↻
- Publicité -