Qui gère les finances au Mauritius Sports Council (MSC), organisme du gouvernement grassement soutenu à plus de Rs 100M après la récente augmentation du dernier budget ? Cette question interpelle compte tenu du fait que l’instance de Belle-Rose est à la recherche d’un Finance Officer comme publié sur son site internet ! Selon nos informations, cela ferait deux ans que le responsable du dossier finance aurait pris ses distances. Si tel est le cas, qui alors s’est assuré de cette énorme responsabilité ? Celui ou ceux désignés ont-ils les qualifications nécessaires pour gérer correctement un dossier aussi important ? Non sans oublier que les millions de roupies généreusement mis à la disposition du MSC proviennent des caisses publiques !
Combien de personnes accompagnent les six athlètes participant aux Jeux paralympiques qui se déroulent actuellement à Paris en France ? Ce qui est certain, c’est qu’ils sont bien plus nombreux que les sept accompagnateurs connus officiellement, cela en excluant les deux entraîneurs ! C’est ce qui est constaté suivant les images postées par le Mauritius Paralympics Committee. N’était-il pas important de faire preuve de transparence en communiquant, avant le départ, la délégation complète à ces Jeux ? Qu’avait-on à cacher ? Ce qui est certain, c’est que le modus operandi du MPC n’est malheureusement pas loin de ressembler à celui du Comité olympique mauricien où c’est l’opacité qui est privilégiée.
La Fédération mauricienne de natation (FMN) avait prévu une reprise de ses activités avec un Grand Prix le 5 août, suivi ensuite d’un Future Day aujourd’hui. Ce qui ne sera malheureusement pas le cas puisque nous apprenons que la majorité des piscines sont toujours fermées ! Cette situation laisse à réfléchir en tenant compte du niveau du sport local et notamment des résultats enregistrés aux Jeux olympiques de Paris. Comment peut-on alors viser l’excellence dans ces conditions ? N’y a-t-il pas d’autres moyens pour le ministère des Sports de permettre aux jeunes de s’exprimer dans des conditions optimales ? Cela, en collaboration avec le Mauritius Sports Council, responsable de la maintenance des piscines, mais qui à l’échelle sportive est loin de convaincre.
La commission des juge-arbitres de boxe a prévu d’organiser ses élections demain après-midi, au centre national à Vacoas, compte tenu du fait qu’elle fonctionne depuis un moment sans président et sans secrétaire. La démarche s’inscrit aussi en marge de la tenue, cette semaine (de mercredi à samedi), des championnats nationaux seniors de l’Association mauricienne de boxe (AMB) qui, fait-on remarquer, devront être organisées sous les règlements de l’International Boxing Association (IBA). Or, apprenons-nous, une polémique est survenue, en fin de semaine, lorsque l’AMB a été informée de la tenue des élections au sein de la commission juge-arbitres. Il nous revient même que l’association a précisé que, sans son aval, toute rencontre sera déclarée “null and void”. Faudrait-il cependant savoir qui aura la responsabilité de l’arbitrage si ce n’est pas la commission des juge-arbitres ?
Parmi ceux qui ont été sollicités par le Prime Minister’s Office pour mener les négociations avec le Mauritius Turf Club, citons l’ex-ministre Yogida Sawminaden et l’ex-Attorney General, Ravi Yerigadoo, deux hommes qui ont eu à démissionner pour ne pas embarrasser le gouvernement. Leurs compétences dans le domaine hippique restent à prouver, mais les deux sont convaincus que le retour du MTC est la seule et unique solution possible pour un redressement de la situation dans ce domaine où le gouvernement a visiblement fauté. Mais réussiront-ils dans leur tâche ? Rien n’est moins sûr car l’opinion générale est que le vœu de Pravind Jugnauth que le MTC organise les courses en novembre, est quasiment IMPOSSIBLE !
Il y a des jockeys qui n’apprendront jamais de leurs erreurs. Ils ne comprendront jamais qu’ils sont tenus à donner leur maximum à chacune de leurs montes. Parmi, citons: Rye Joorawon, suivi de très près par Abishek Soonaram, Jean Roland Boutanive, Jeanot Bardottier, Alvinio Roy, Akash Aucharuz et autres Nabeel Sheik Batchameeah et Swapneel Rama. Tous ces jockeys évoluent sous la tutelle de la Global Equestrian Limited. Que ceux dont nous en avons oublié les noms nous excusent. La question est de savoir pourquoi ? La réponse est facile : parce qu’ils sont tout simplement tolérés et encouragés, à se comporter de la sorte. Mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’en se comportant de la sorte, ils mettent en péril leur carrière, surtout si le MTC retourne aux affaires.
La délégation de la People’s Turf Plc qui s’est rendue à Madagascar était composée de Jean Michel Lee Shim, Khulwant Kumar Ubheeram, Jonathan Chatigan et Neevesh Narainen. Notre contact dans la Grande île nous a révélé sauf que Jean Michel Lee Shim qui est arrivé tard dans l’après-midi de dimanche — soit après la journée des Mimosas — les trois autres ont atterri samedi soir en provenance de Nairobi. Lors d’un point de presse, Jean Michel Lee Shim a tenu le même langage qu’il avait tenu lorsqu’il avait lancé la PTP. Son objectif n’est pas d’organiser les courses mais… d’explorer d’autres avenues. Peut-on vraiment y croire ? Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à ceux qui vont mordre à son hameçon.