— Dis-moi un coup : toi qui connais tout le monde, tu n’aurais pas entendu parler d’une bonne maison avec une cour à vendre dans tes parages ?
— Qu’est-ce qui t’arrive : tu veux quitter les bas pour remonter vers les hauts ?
— Pas question. C’est pas pour moi, c’est pour ma fille.
— Pourquoi ? elle n’est pas bien là où elle est ? Tu m’as toujours dit qu’elle avait trouvé un petit paradis : une bonne maison, une jolie cour, de bons voisins, un environnement calme et reposant.
— Ça, c’était avant.
— Avant quoi ? Elle a eu des voisins qui l’agacent en faisant du tapage.
— C’est pire que ça, ma chère.
— Ne me dis pas que les voisins ont vendu leur maison à un promoteur, qui va construire cinq étages de flats avec un chantier, de la poussière qui va rentrer partout, des ouvriers qui crient, des machines qui font du bruit tout ça ?
— C’est encore pire que ça, je te dis.
— Ah, bon ? Qu’est-ce qui peut être pire que ça ?
— Les travaux du Metro Express.
— C’est pire que ça, ma chère.
— Ne me dis pas que les voisins ont vendu leur maison à un promoteur, qui va construire cinq étages de flats avec un chantier, de la poussière qui va rentrer partout, des ouvriers qui crient, des machines qui font du bruit tout ça ?
— C’est encore pire que ça, je te dis.
— Ah, bon ? Qu’est-ce qui peut être pire que ça ?
— Les travaux du Metro Express.