Septembre 2007-septembre 2011. Quatre années se sont déjà écoulées et au terme du Sports Act, l’Association mauricienne de Volley-Ball aura déjà dû renouveler son exécutif. Sept mois après il n’en est rien et selon les informations qui ont circulé ce n’est qu’après les Jeux Olympiques de Londres que Kaysee Teeroovengadum pourrait bien envisagé à redonner aux clubs leur droit de vote pour élire un nouveau comité. Mais là encore, rien n’est certain, même si depuis la fin de septembre 2011, l’AMVB n’est plus considéré comme une fédération légalement constituée du fait que les 4 ans de mandat ont été largement écoulés. Les autorités eux, notamment le ministère et le Comité Olympique,ne trouvent rien à dire à cette situation.
Cependant, une petite enquête menée par Week-End vient démontrer que désormais l’AMVB est doublement illégale. Outre le fait que depuis septembre dernier le délai légal pour organiser des nouvelles élections est tombé, cette fois, il est à constater que l’AMVB n’a pas le quorum nécessaire pour organiser ses réunions.
Explication: Au départ en 2007, ils ont été 15 membres à être élus au sein du comité directeur de l’AMVB. De cette période à ce jour, cinq membres ont soumis leur démission à la direction de cette fédération. Ils sont Naz Teeroovengadum (Trotters), Romy Mootoosamy (Red Stars), Rajen Subramanien (L’Escalier VBC), Vineshsing Seeparsad (AS Roche Noire) et Akash Autar (Petit-Raffray). Avec ces cinq démissions, le nombre de membres du comité directeur passe de 15 à 10 membres. Puis à valeur du jour, également trois des dix membres restant n’ont plus de ‘locus standai’ pour continuer à siéger au sein de la direction de l’AMVB.
En effet, Noor Summun, qui fut élu comme membre de l’AMVB sous les couleurs de Union Curepipe, a vu son club perdre son affiliation pour une question de changement de nom. Puis, depuis le départ, Noor Summun n’a jamais assisté aux réunions. Hassam Lallmohamed, qui fut élu sous les couleurs de l’équipe Bambous Wanderers, a également vu son club perdre son affiliation auprès de l’AMVB. Puis, on raconte que Hassam Lallmohamed aurait aussi soumis sa démission, mais cette information n’a jamais été confirmée de façon officielle par Kaysee Teeroovengadum. Dans cette liste, se situe aussi Danielle Roussety, élue sous les couleurs de Tranquebar Volley-Ball Club,qui a été mise à la porte de cette formation.
Half plus one
Résultat des courses, l’AMVB se retrouve actuellement avec seulement 7 membres élus. Ces derniers sont Kaysee Teeroovengadum, qui fut élu sous les couleurs de QBVB, mais qui a été prié de partir du club quatrebornais moins d’une année après. Après avoir deux ans fonctionné sans club, le président de l’AMVB se retrouve aujourd’hui représentant de Rivière du Poste, une formation qui évolue en division D 2A. On retrouve aussi Jean-Michel Dedans, le secrétaire, dont le club dit-on est sur le point de mettre la clé sous le paillasson. Du reste, Buswell n’a pas participé dans la Coupe République. On retrouve aussi Eliette Nayna, de Belle Etoile, Ramraj Choytun de Grande Retraite, Navin Bhowany de Chebel et Soogam Ramkelawon.
Bhurth Teeroovengadum siège aussi au sein de ce comité, mais comme membre nommé donc il n’a pas le droit au vote.
Les statuts de l’AMVB sont clairs à l’effet que le quorum est de «half plus one». Le half plus one du comité directeur de l’AMVB, c’est donc la moitié de 15 (membres élus) et 1. Ce qui fait le quorum légal à 8 membres. Or l’AMVB n’est géré depuis un certain nombre de mois déjà que par 7 membres élus. Une situation qui apprenons-nous sera dénoncée par le démissionnaire Naz Teeroovengadum qui tiendra une nouvelle conférence de presse ce lundi.
VOLLEY-BALL — APRÈS LA DÉMISSION DE CINQ MEMBRES: La légitimité de l’AMVB remise en question
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