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Association mauricienne d’Athlétisme

Avec 6 points et toujours une 3e place dans le Week-End Hit Parade des Fédérations, il va sans dire que l’Association mauricienne d’Athlétisme (AMB) conserve sa stabilité au sein du mouvement sportif. Mais reste qu’elle est désormais un géant aux pieds d’argile et sans aucun doute cette fédération souffre d’un gros problème de renouvellement. Les résultats ramenés des Jeux des îles aux Seychelles prouvent dans une très large mesure ce que nous avançons sur cette fédération qui éprouve le même problème que les autres: Le renouvellement de leurs élites.
C’est bel et bien fini la période des Stéphan Buckland et Eric Milazar y compris celle de Jonathan Chimier ou Arnaud Casquette. C’est donc sur les jeunes que repose désormais cette fédération. Mais toujours est-il qu’il y a eu un passage à vide à ce niveau avec un centre de formation qui battait de l’aile. Conséquences: Les résultats n’ont pas suivi, surtout lors des Jeux des îles. Sur les 13 médailles d’or attendues seulement 8 précieux métaux sont tombés dans l’escarcelle mauricienne. ?Comme une douche froide, les Jeux des îles ont tiré la sonnette d’alarme pour cette discipline qui heureusement a pris les taureaux par les cornes. Le nouvel accord de travail entre l’AMB et le Trust Fund For Excellence In Sports pour la formation des jeunes dans le cadre du projet Pole et Maurice Espoir devait dans un avenir pas trop lointain permettre l’éclosion de la nouvelle génération. C’est tout le mal qu’on peut souhaiter à cette fédération qui a tout pour réussir en raison de l’application de ses dirigeants. Mais ces derniers doivent logiquement faire preuve d’imagination et d’orientation pour assurer un avenir beaucoup plus prometteur. Comme cette médaille d’argent de Guillaume Thierry aux 10e Jeux d’Afrique gagnée dans les épreuves de décathlon. Mine de rien la performance de Guillaume Thierry a apporté du baume au coeur de cette discipline qui n’a pas su brillé sur la scène africaine et encore moins sur la scène internationale depuis ces deux dernières années.
Heureusement cependant que  l’AMA a le mérite d’être dirigée par des hommes et des femmes qui sont avant tout impliqués dans leur discipline. Cette année encore l’AMB a démontré qu’au niveau de son organisation, elle est sans peur et sans reproche. Pour la énième fois cette fédération a su respecter à 100% son calendrier. Sans compter qu’elle a su proposé avec le soutien des sponsors des compétitions, telle que le Circuit National Lucozade qui apporte un soutien financier conséquent aux athlètes. Toutefois ce n’est pas encore suffisant pour rattraper le retard sur les autres pays phare de la région dont Madagascar qui a prouvé lors du rendez-vous seychellois de quel bois il se chauffe.

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