Association mauricienne de Badminton

Un demi-point de plus pour l’Association mauricienne de Badminton (AMB) par rapport à 2010. De ce fait, cette dernière gagne un rang. Chose assez logique du fait que cette fédération a réalisé un parcours correct au cours de cette année 2011.
La seule vraie déception est le fait que la sélection mauricienne n’ait obtenu que deux des sept médailles d’or en jeu aux 8es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) aux Seychelles. Maurice a perdu sa suprématie au niveau de la région mais autrement, il y a des résultats forts encourageants qui ont été enregistrés. A commencer par la médaille d’or de Kate Foo Kune dans le simple dames des Championnats d’Afrique juniors tenus à Maurice fin août et la médaille d’argent de la sélection mauricienne lors de cette même compétition. L’on citera aussi le titre de l’équipe mauricienne composée de Julien Paul, Guillaume Lo, Brandon Pin et Nirvan Randha du Collège du St Esprit aux Championnats d’Afrique scolaires tenus il y a un peu plus d’une semaine à Pretoria en Afrique du Sud et la médaille de bronze des filles du Queen Elizabeth College à la même occasion. L’on n’oublie pas non plus la médaille de bronze décrochée par la paire Karen/Kate Foo Kune aux Championnats d’Afrique seniors en mai au Maroc.
Il existe beaucoup de potentiel chez les jeunes et l’AMB l’a bien compris et c’est la raison pour laquelle, elle a commencé à mettre en place des Pôles Jeunes avec la collaboration du Trust Fund for Excellence in Sports (TFES). Le message de la Badminton World Federation (BWF) qui est de promouvoir le badminton scolaire a bien été reçu par l’AMB. La formation des entraîneurs n’a pas été négligée. En novembre dernier, Joann Hughes, experte de la BWF, a animé une formation de niveau 1 financée par la Solidarité Olympique et une quinzaine de stagiaires y ont pris part.
Tout ce que l’on attend de Raj Gaya et son équipe c’est que le travail pour faire progresser le badminton local se poursuive et que Maurice retrouve sa place de numéro un dans la région et devienne plus compétitive au niveau africain.