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Un Scrap Yard sous peu pour les voitures “total loss”

Elles sont nombreuses les voitures déclarées total loss qui continuent de rouler librement sur les routes. Pour mettre un frein à cela, le ministère du Transport se penche en ce moment sur la possibilité de recycler ces voitures à un certain degré et broyer les parties non recyclables.

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« Nous avons commencé une réflexion car le constat est que des centaines de voitures roulent encore après avoir été classées total loss ; ces voitures ne doivent plus être sur la route », nous dit Daniel Raymond, conseiller au ministère des Infrastructures publiques et du Transport. Selon lui, pour que ces voitures n’aient plus le droit de rouler, il faudra recourir aux experts qui pourront en juger. Mais pour cela, Daniel Raymond estime qu’il faudra réformer l’expertise mauricienne. « Les véhicules ne sont pas destinés à la destruction mais plutôt au recyclage. L’objectif c’est d’installer à Maurice une filière complète où la voiture accidentée serait analysée et expertisée. Si elle peut être remise en circulation, elle sera réparée mais si elle ne peut pas être réparée, elle partirait dans un Scrap Yard, soit un centre de recyclage », dit-il en ajoutant que tout ce qui n’est pas recyclable sera broyé et vendu à la tonne aux ferrailleurs.

Daniel Raymond avance que certaines marques sont recyclables à 100 % aujourd’hui. Il fait ressortir que les constructeurs de voitures sont obligés d’utiliser des matières recyclables. De ce fait, la voiture a toujours une valeur. « Aujourd’hui on a des plateformes internationales pour dire qu’on ne doit pas recycler partout et n’importe comment », dit-il, en ajoutant que les batteries sont envoyées dans une partie du monde et les métaux précieux récupérés.

S’agissant des vieilles voitures, Daniel Raymond avance qu’il faudra voir leur pourcentage de matière recyclable avant de décider de leur sort. « Tout ce qui n’est pas recyclable sera broyé », précise-t-il. Pour que ce projet puisse se réaliser, le ministère travaille en ce moment sur un cadre légal. « On veut établir une formation pour les experts en automobile, et à terme, lancer une consultation pour voir qui serait intéressé à investir dans cette industrie. Au courant de 2018, on devrait arriver à finaliser le cadre légal », dit-il. Par ailleurs, une mission a été effectuée à La Réunion pour voir le fonctionnement de cette industrie, qui n’existe pas à Maurice. « L’étape suivante sera de réfléchir à la manière de l’implémenter », dit-il.

Vehicles Examination Centres : régionalisation à partir du 1er mars 2018

La National Transport Authority durcit la ligne. Elle exige désormais plus de vigilance et appliquera un contrôle rigoureux dans les trois centres de fitness situés à Plaine-Lauzun, Forest-Side et Laventure. Ces établissements deviendront des centres régionaux à partir du 1er mars 2018. La décision a été annoncée aux directeurs de ces centres lors d’une réunion avec la National Transport Authority au courant de cette semaine.

Plusieurs points ont été communiqués aux directeurs suite à des anomalies notées lors des vérifications des véhicules. Il nous revient que des directives techniques ne sont pas suivies lors des inspections.

Ainsi, la NTA exige un encadrement des examinateurs à des intervalles réguliers. L’instance régulatrice souligne également que l’enregistrement des examinateurs sera fait sur une base temporaire jusqu’à ce qu’ils réussissent leurs examens et leurs entretiens. Selon la NTA, tous les examinateurs doivent avoir l’aval de la Mauritius Qualifications Authority avant de commencer leur inspection. Par ailleurs, la présence des agents dans les centres de fitness sera déclarée à la police.

Il ressort que la NTA a également demandé que les centres de fitness puissent lui fournir un plan de travail uniforme. Un certificat de calibrage devra aussi être livré à la NTA. S’agissant du système informatique, tous les centres de fitness sont déjà connectés à un système opérationnel qui est en phase de tests en ce moment. Par ailleurs, un système de vidéosurveillance dans ces trois centres sera opérationnel d’ici une semaine. Les travaux sont effectués par la compagnie Network Security Consulting.

La question des autobus à impériale a aussi été abordée. Selon la NTA, aucun certificat de fitness ne devra être octroyé à ces autobus car les lois n’ont pas encore été amendées à ce sujet. Et aucun permis ne sera donné pour mettre en marche un « tuk tuk ».

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