Tentative d’extorsion : Un professeur d’université fait l’objet d’un chantage

Un professeur de l’université de Maurice (UoM), âgé de 63 ans, a déposé plainte à la police pour tentative d’extorsion après qu’un inconnu s’est entretenu avec lui, disant être un membre de la PHQ Special Striking Team (SST). Le sexagénaire, issu d’une famille de businessmen, ignore s’il a eu affaire avec un vrai ou faux policier. Dans sa version des faits, il a dit avoir reçu un appel sur son portable d’un Private Number, mercredi à 18h07. Il n’a pas décroché après quatre appels. À 19h37, il a reçu un autre appel dont le numéro était visible sur son portable et il a alors répondu.

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Un homme s’est présenté comme étant membre de la SST, mais il n’a pas dévoilé son identité. Le professeur a voulu savoir où son interlocuteur avait obtenu son numéro. Ce dernier lui a expliqué qu’il est sous surveillance depuis six mois et qu’il est en possession de toutes ses données personnelles. L’interlocuteur a déclaré qu’il y a plus de Rs 500 000 au domicile du sexagénaire et qu’il y aura une affaire de blanchiment d’argent contre lui. Il ajoute qu’il est au courant du business familial du professeur ainsi que des mouvements de ses proches.

L’homme au téléphone a allégué que la famille du plaignant serait impliquée dans une évasion fiscale. Le sexagénaire a coupé l’appel. Le suspect lui a envoyé un message en menaçant de mettre de la drogue dans le bagage de son fils dès qu’il débarque au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport et que son épouse aurait des problèmes dans son business. Il lui a réclamé une somme de Rs 350 000. Selon le professeur, il était stupéfait que cet individu soit au courant de tant d’informations sur sa famille.

Il a alors envoyé un message à son mystérieux interlocuteur, menaçant de le rapporter à la police. Mais le sexagénaire a reçu un message qui se lit comme suit : « Si to get lapolis, sa pou vir kont twa parski pouvwar dan nou lame. Pey 350 mil-la, nou less twa trankil, sinon nou met ladrog ar twa ek to fam. »

Le plaignant a dit ne pas connaître cet homme qui lui a parlé au téléphone, ni ne peut-il confirmer s’il est bien un membre de la SST. Il souhaite que la police enquête sur cette affaire et divulgue le nom de la personne qui s’est entretenue avec lui.

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