Steven Obeegadoo, Premier ministre suppléant : « un comportement sans précédent de l’opposition PTr/MMM/ND et de Bodha»

Le Premier ministre par intérim, Steven Obeegadoo, a pris un ton dramatique pour revenir sur les récents événements, qualifiés de « sans précédent », qui ont secoué le Parlement, jeudi dernier, lors de l’élection du fils de Xavier-Luc Duval au poste de Speaker. C’était lors de son intervention sur le Finance Bill à l’Assemblée nationale, mardi en fin de journée.

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« Ce jour-là, outre le comportement de ces trois députés suspendus, et qui ont fait l’objet d’une motion, il s’est passé un autre événement, lui aussi sans précédent dans les annales de notre démocratie parlementaire, et extrêmement grave. Ce jour-là, un attroupement (de l’opposition, NdlR) bloquait presque entièrement l’accès à l’hémicycle, et en particulier la porte qui se trouve à votre droite », dénonce-t-il.

« Ces députés étaient dans un état d’excitation extrême. J’ai choisi, comme d’usage, d’entrer par la porte qui se trouve à votre gauche, et je me suis fait insulter et traiter de tous les noms », ajoute-t-il. Traitement qu’il dit ne pas avoir été le seul à subir, « car nombre de mes collègues ministres et députés en ont fait l’expérience ». Ajoutant qu’il a aussi été rapporté que « même des membres du personnel de l’Assemblée auraient subi le même traitement .»

Steven Obeegadoo dit par ailleurs avoir compris, durant toutes les années qu’il a passées en tant que député, soit depuis 1991, qu’un « représentant du peuple a le droit et le devoir de participer aux travaux de l’Assemblée nationale ». Aussi, dit-il, « toute tentative d’entraver l’exercice de ce droit, de ce devoir, représente une atteinte on ne peut plus grave à la démocratie ».

Poursuivant, Le Premier ministre suppléant qualifie par ailleurs de « consternante, aberrante et scandaleuse l’absence de toute l’opposition, à l’exception des députés du PMSD », à l’Assemblée nationale, où se déroulent « des débats sur un projet de loi aussi important ». Il accuse l’opposition d’avoir « changé son fusil d’épaule » sur la question de l’élection du Speaker.

« Dans un premier temps, l’opposition avait justifié le boycott des travaux par l’élection du Speaker, disant qu’il y aurait un recours légal. Y en a-t-il eu devant nos Cours de justice ? Donc, ils ont réalisé qu’ils se sont lourdement trompés. » Aussi, dit-il, aujourd’hui, « ce n’est plus la prétendue illégalité de la désignation du Speaker qui les trouble, mais l’absence de la levée de suspension à l’encontre de trois députés ». Lui faisant dire que l’opposition a « perdu la face ».

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