La CID de Piton tente de déterminer comment s’est déroulé le cambriolage dans une bijouterie rue Old Market Road, Rivière-du-Rempart, dans la nuit de samedi à dimanche durant laquelle plus de Rs 2, 5 M d’objets ont été emportés. Même si les enquêteurs ne disposent d’aucune image des caméras de surveillance, qui ont été arrachées, pour les aider dans leur tâche, ils estiment qu’au moins deux malfrats seraient impliqués dans ce crime vu la quantité de bijoux qu’ils devaient transporter.
C’est en allant ouvrir sa bijouterie dimanche matin que le propriétaire, âgé de 52 ans, est tombé des nues. De l’extérieur, il a remarqué que le volet a été forcé et que les vitres d’une fenêtre étaient brisées. En entrant dans le commerce, le propriétaire a vu que la bijouterie était sens dessus dessous et a noté la disparition de plusieurs bijoux. De plus, les caméras de surveillance avaient été arrachées avec l’appareil d’enregistrement. Les malfrats ont coupé les fils électriques pour que l’alarme ne se déclenche pas.
Ce qui pousse les hommes du surintendant Dawoonarain à penser qu’au moins un des voleurs connaît bien la bijouterie, ayant pris toutes les précautions pour que la police ne soit pas alertée au cours du cambriolage. Néanmoins, les éléments du Scene of Crime Office (SOCO) ont prélevé des traces d’empreintes sur le lieu du vol et celles-ci ont été envoyées pour analyse au Forensic Science Laboratory (FSL). À la suite d’un inventaire, le quinquagénaire a noté que plusieurs bijoux, dont des anneaux, bracelets et chaînes en or ont disparu.
Le préjudice s’élève à environ Rs 2,5 M. Même s’ils n’ont aucune image des caméras de surveillance de la bijouterie, les enquêteurs sont en présence de quelques détails sur le déroulement du vol. Comme la toiture de la bijouterie est endommagée, ils estiment que, dans un premier temps, les malfrats ont voulu entrer par le toit, ce qui s’est finalement avéré difficile. Ils ont alors opté pour le rez-de-chaussée en défonçant un volet. « Le délit aurait été commis tard dans la nuit de samedi », indique la police.
Elle passe en revue une liste de récidivistes ayant un mode opératoire semblable. Le propriétaire a donné à la CID de Piton quelques indications qui pourraient les aider dans leur enquête. Entre-temps, la police a sollicité l’aide des commerces des alentours pour visionner leurs caméras de surveillance dans une tentative d’identifier les malfrats. De leur côté, les éléments de la Field Intelligence Unit ont été appelés à alerter la CID par rapport à la vente d’une grosse quantité de bijoux chez des revendeurs.