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Reconnaissance et honneur : Les Kudos de 2017

De l’ambassadrice de l’Unesco Jane Constance à Vijaya Teelock en passant par les rêves d’enfants des Salines de Rivière-Noire et le combat toujours renouvelé de l’infatigable Georges Ah Yan, 2017 aura vu plusieurs de nos compatriotes briller, tant sur le plan local que sur la scène internationale.

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L’année 2017 a été dominée par des dénonciations de scandales à des caractères les uns plus affligeants que les autres. Mais cette année qui s’achève n’a pas été constituée que de ces méfaits, que ce soit sur le plan politique ou social. Dans l’ombre, des Mauriciens, petits ou grands, ont des réalisations à leur compte. Pour les Kudos de 2017, retenons la fraîcheur de la jeune Jane Constance, âgée de 17 ans, qui a déjà connu un parcours exceptionnel au point où l’Unesco a reconnu ses mérites en lui conférant les fonctions d’ambassadrice de la Paix. Ce n’est pas tous les jours qu’une jeune Mauricienne atteint de tels sommets sur le plan international.

Avec Vijaya Teelock, historienne émérite, c’est le devoir de mémoire et un sens d’engagement qui sont mis en valeur. Sa nomination à la présidence du Comité scientifique international de la Route de l’esclave symbolise la reconnaissance que voue la communauté scientifique internationale aux avancées considérables de la recherche sur l’histoire de l’esclavage à Maurice, et entérine la prise en compte de l’histoire de l’esclavage indianocéanique, au sein de la Route de l’esclave. Un rayonnement personnel qui rejaillit sur la République de Maurice.

La troupe des frères Joseph, elle, a conquis le monde de la francophonie avec une maille d’or en danse. Mais cette récompense internationale représente un véritable cri du coeur pour ces jeunes artistes. Samuel Joseph ne confie-t-il pas que le spectacle Disel est le fruit d’un rêve d’enfants, où les Salines de Rivière-Noire. Aujourd’hui, après Abidjan, les membres de cette troupe de danse entretiennent un autre rêve, celui de conter ce même spectacle dans les salines aujourd’hui désaffectées.

Et comment, en cette fin d’année, oublier les combats inlassables menés par le travailleur social Georges Ah Yan. Sur le front de la protection des plages publiques, le chapitre des travaux du Saint-Géran, un fleuron majeur, porte ses empreintes et sa fougue personnelle.

Vijaya Teelock ou la reconnaissance internationale du travail accompli

La réunion à Maurice du Comité scientifique international de la Route de l’esclave s’est conclue le 29 novembre sur la nomination de l’historienne Vijaya Teelock à sa présidence. Le mandat de deux ans qui a ainsi été conféré à notre compatriote symbolise la reconnaissance que voue la communauté scientifique internationale aux avancées considérables de la recherche sur l’histoire de l’esclavage à Maurice, et entérine la prise en compte de l’histoire de l’esclavage indianocéanique au sein de la Route de l’esclave. Un mois auparavant, elle avait déjà été nommée présidente du comité scientifique de la Route de l’engagisme, domaine de recherche dans lequel Maurice excelle également.

Lancé en 1994, le projet de l’Unesco de la Route de l’esclave, tout comme d’ailleurs les orientations générales de la recherche sur l’esclavage, ont eu tendance à se concentrer sur le commerce triangulaire et l’esclavage atlantique, délaissant de ce fait les autres routes et systèmes esclavagistes. Avec une présidente et quatre membres de l’océan Indien, le nouveau comité scientifique pourra désormais rendre justice à l’histoire de l’esclavage dans notre région, où Maurice a d’ailleurs exercé un rôle de hub.

« Dans les conférences internationales qui se sont tenues cette année, nous expliquait l’historienne hier par téléphone, les chercheurs des autres pays se sont étonné que Maurice ait réalisé tant de recherche sur l’esclavage. Encore aujourd’hui, beaucoup de pays concernés par cette histoire ne veulent pas en parler. Par exemple, on ne s’y intéresse presque pas à Madagascar, des descendants d’esclaves au Kenya n’ont même pas le statut de citoyen… À Maurice, non seulement l’Université contribue à la recherche sur l’esclavage, mais aussi d’autres organisations, comme le Centre Nelson Mandela et le Morne Heritage Trust Fund. Dans d’autres pays, les chercheurs se comptent sur les doigts d’une main. »

Le chantier archéologique qui s’est ouvert au Moulin à Poudre, dans le nord de Maurice, a constitué un des gros dossiers sur lesquels Vijaya Teelock a travaillé cette année. Elle œuvre maintenant à la dissémination de l’information sur ce site, qui se concrétisera à travers la publication d’un livre en 2018. L’autre grand dossier sur lequel planche notre interlocutrice au sein du laboratoire de recherche qu’elle a créé en 2006 à Maurice, le Centre for Research on Slavery and Indenture (CRSI), concerne l’accessibilité de l’information et la mise en réseau…

Maurice a en effet été choisie pour mettre en place le Slavery in Africa Network (SLAFNET), un projet de réseau international sur trois ans, financé par l’Union européenne à hauteur 1 million d’euros, qui a démarré en juin dernier. Sa vocation consiste à développer une collaboration plus intense entre sept universités européennes et africaines sur ce dossier par essence mondialisé, et à rendre les données sur l’histoire de l’esclavage accessibles au plus grand nombre. Maurice coordonnera particulièrement l’inventaire de tous les travaux, sites, artefacts et documents, ainsi que la création d’une base de données internationale sur la traite et l’esclavage. En 2018, Maurice accueillera quatre séminaires ou formations pour la mise en place de ce projet.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Vijaya Teelock avait déjà été nommée présidente du comité scientifique de l’Indentured Labour Route, la Route de l’engagisme, fin octobre, à l’issue de la première réunion de son comité scientifique ici. Avec ses nombreux vestiges, son rôle prépondérant dans l’histoire de l’engagisme en tant que banc d’essai, Maurice est aussi devenue un des pays les plus avancés en matière de recherche sur le sujet. Notre pays est porteur du projet de route de l’engagisme depuis de nombreuses années, ce qui s’est concrétisé par une proposition formelle déposée à l’Unesco en octobre 2014.

L’Aapravasi Ghat Trust Fund (AGTF) héberge le secrétariat de ce projet intergouvernemental soutenu par l’Unesco, qui impliquera 11 pays membres durant les trois premières années. Vijaya Teelock a été choisie pour avoir été à la tête de l’AGTF pendant neuf ans, organisme dont il existe peu d’équivalent dans le monde, ainsi que pour permettre des synergies entre les deux routes, qui portent sur deux formes de travail forcé qui ont marqué l’histoire coloniale précédant nos systèmes économiques actuels. Un colloque régional, un site Web et un inventaire des sites sont au menu pour 2018.
Les chantiers de la Route de l’esclave vont consister en une évaluation des manuels scolaires d’histoire et un travail sur l’esclavage moderne, qui emprunte aujourd’hui les mêmes routes qu’au XVIIIe siècle… Enfin, Vijaya Teelock se réjouit que le ministre des Arts et de la Culture, Pradeep Roopun, ait confirmé l’emplacement du futur musée intercontinental de l’esclavage dans l’ancien hôpital militaire, à Port-Louis. En attendant la pose de la première pierre…

La Mauritian Touch de Jane Constance à l’UNESCO

Le 26 septembre dernier, la chanteuse mauricienne Jane Constance a été officiellement nommée ambassadrice de la paix de l’UNESCO. Sa lettre de nomination lui avait été remise au siège de l’organisation, à Paris, en présence de ses parents et du ministre des Arts et de la Culture, Prithviraj Roopun. Cinq mois plus tôt, elle avait été élevée au rang de MSK, à l’occasion de la Fête de l’indépendance. Du haut de ses 17 ans, Jane Constance dit vivre cette expérience pleinement et confie ses projets pour 2018.

En cette fin d’année, Jane Constance a un agenda particulièrement chargé. En tant qu’ambassadrice de la paix, son souhait pour 2018 est que l’harmonie prime. « Je souhaite que l’île Maurice soit toujours un pays où règne la paix et où les gens sont heureux de vivre ensemble ». Sur le plan musical, elle rêve de voir un jour la mise sur pied d’une académie de musique dans l’île. « Tous mes amis en France sont dans une académie. Si je pouvais étudier et faire de la musique en même temps, cela aurait été plus pratique pour moi. Là, je dois aller au collège pour étudier et faire de la musique après. »

À Paris au début du mois, la jeune chanteuse a eu l’occasion de participer au concert des Enfoirés Kids. « Une belle expérience », qualifie-t-elle. « J’ai retrouvé des amis de “The Voice Kids”, notamment. J’ai aussi donné un concert en solo. Quand je vais en France, je suis contente de voir que les gens se souviennent de moi et me sollicitent ».
À propos de Lisandro Cuxi, finaliste avec elle à The Voice Kids en 2015 et grand gagnant chez les adultes cette année, elle confie : « Lisandro est un grand artiste, il a beaucoup de talent. Nous sommes restés de bons amis. »

Dans le cadre de la Journée internationale des personnes handicapées, elle a participé à une table ronde et a joué dans une pièce de théâtre intitulée In Touch. « Elle regroupait des acteurs avec des handicaps différents. Cela a été une belle expérience pour moi. J’ai découvert par exemple que les sourds-muets avaient une langue de signes tactiles. Ils se touchent pour communiquer ». Jane Constance s’est ensuite envolée pour Singapour, où elle a donné une représentation privée.

A Maurice, la chanteuse de 17 ans est également énormément sollicitée. Entre deux rendez-vous, elle s’est confiée au Mauricien sur son nouveau rôle, qu’elle qualifie de « belle expérience ». Pour rappel, le 26 septembre, elle a été nommée ambassadrice de la paix de l’Unesco. Jane Constance fait depuis la promotion des valeurs de l’organisation à travers le monde, notamment l’éducation. Elle accorde aussi une attention spéciale à l’accessibilité par la technologie.

Jane Constance ne néglige pas pour autant sa carrière musicale. Elle travaille déjà sur son deuxième album, dont la sortie est prévue pour novembre 2018. Parallèlement, elle a enregistré un album par rapport à son engagement d’ambassadrice de l’Unesco pour la paix. « Il y aura des compositions et des reprises. »

En 2018, un autre grand rendez-vous l’attend : ses examens de HSC. Quant à savoir comment concilier ses études et son emploi du temps chargé, Jane Constance ne s’inquiète guère. « Tout est une question d’organisation, comme je l’ai toujours dit, assure-t-elle. Je vais à l’école et je me fais aider aussi par des leçons particulières. Tout se passe bien. J’étudie le français, la sociologie, le droit, l’espagnol et le General Paper. De plus, je suis bien encadrée par mes parents et je reste toujours positive. Plus tard, je veux être avocate ou psychologue. Pour moi, ne pas avoir du temps est une excuse. Il faut trouver du temps. »

2017 demeure une année bien remplie pour la jeune chanteuse. En sus de son titre d’ambassadrice de l’UNESCO, elle a été faite Member of the Star and Key of the Indian Ocean (MSK), le 12 mars, pour sa contribution dans le domaine culturel. Deux mois plus tard, son premier album, A travers tes yeux, sorti chez Universal Music à Paris, était lancé dans une version spéciale pour le public mauricien, grâce aux démarches entreprises par Percy Yip Tong. Pour cet album, rappelons-le, Jane Constance avait bénéficié de la collaboration de Pascal Obispo, qui a écrit deux titres. Elle reprend également le classique Somewhere over the rainbow.

Avec son premier album, Jane Constance a également participé à plusieurs émissions de télévision en France, provoquant tantôt l’admiration, tantôt l’émotion. Après avoir fait la fierté de toute l’île Maurice en remportant le concours The Voice Kids en 2015, la jeune chanteuse originaire de Rose-Belle continue son chemin avec autant de détermination et de passion.

 

Le rêve Diesel réalisé de la troupe des frères Joseph

« Breaking News : les frères Joseph remportent la médaille d’or en danse ». C’est en ces termes que Percy Yip Tong a annoncé la bonne nouvelle aux petites heures le 28 juillet dernier. La veille, il s’emballait déjà de leur sélection pour la finale. Samuel et Mathieu Joseph, qui étaient déjà connus pour leurs talents dans le milieu artistique, bénéficiaient ainsi d’une reconnaissance nationale et internationale. Pour l’occasion, ils étaient entourés d’une équipe de danseurs et de musiciens, dont Jérôme Mandarine, Curtis Ittoo, Kurty Geneviève, Kurwin Castel, Emmanuel Desroches, Samuel Dubois et Jeff Armand. Percy Yip Tong, qui avait lui encadré l’équipe dans sa préparation et ses démarches, était membre du jury pour la catégorie musique.

Pour Samuel Joseph, c’est à la fois un sentiment de fierté et de satisfaction qui l’habite lorsqu’il repense à l’événement. « Nous avons pu amener les gens à croire dans la danse contemporaine et surtout démontrer qu’elle avait sa place ici et pas juste ailleurs, dans des festivals. Nous avons pu faire de la danse notre travail ». Récompensée par l’État pour cette unique médaille d’or aux Jeux de la Francophonie, la troupe des Frères Joseph rêve maintenant de porter sa passion encore plus loin. « Notre projet est d’ouvrir notre école de danse, afin de pouvoir partager notre expérience avec les autres, surtout les plus jeunes ».
Samuel Joseph insiste également pour que Maurice continue à présenter des candidatures dans le volet culturel de cette compétition. « Nous sommes disposés à aider. Si le ministère a besoin de nous pour aider les jeunes, nous sommes là. Il y a encore trois à quatre ans devant nous pour se préparer, il faut s’y mettre tôt ».

La reconnaissance pour les frères Joseph est venue après de nombreuses années de travail et de persévérance sur les scènes des hôtels. Aujourd’hui, avec leur troupe, ils peuvent désormais porter leur passion plus loin. « Notre rêve est de présenter notre numéro Disel dans les salines de Tamarin. Mais cela ne s’avère pas évident pour le moment. Nous espérons pouvoir le faire avant qu’on ne rase ce patrimoine ».

Samuel Joseph dit avoir été inspiré à monter ce numéro après avoir pris connaissance des projets de développements à venir dans les salines, aujourd’hui abandonnés. « Quand j’étais petit et que je voyageais dans la région de Tamarin/Rivière-Noire, j’admirais les salines. Je trouvais cela beau. C’est pour cela que lorsque nous avons appris qu’on allait raser les salines, nous avons voulu sensibiliser sur la nécessité de préserver le patrimoine à notre façon ».

Il remercie ainsi tous ceux qui les ont aidés d’une manière ou d’une autre, à la fois pour concrétiser ce projet ou pour se rendre à Abidjan. « Je pense à nos familles, aux musiciens, danseurs, à Percy Yip Tong qui a tout fait pour trouver des solutions quand il y avait des obstacles, à tous ceux qui ont vécu la traversée des Frères Joseph… Nous sommes vraiment reconnaissants envers tous, même ceux que je n’ai pas nommés ici. Vous savez que vous êtes dans mon cœur ».

Georges Ah Yan répond toujours présent sur le  front

Il a une nouvelle fois fait parler de lui cette année, en allant se battre contre les travaux effectués par l’hôtel Le Saint Géran à Poste-de-Flacq. Dans ce combat de David contre Goliath, les citoyens mauriciens ont eu gain de cause en cour. Le Saint Géran a été sommé d’arrêter les travaux et de procéder à la réhabilitation des lieux. En 2018, George Ah Yan compte continuer sur sa lancée. Dès le 28 janvier 2018, il organise une manifestation contre la déproclamation de la plage de Pomponette.

Le 13 octobre dernier, au terme d’un long combat, les habitants de Poste-de-Flacq, épaulés par Georges Ah Yan, remportent une belle victoire en Cour suprême. Le Government Land Surveyor du ministère des Terres est venu confirmer devant le juge Asraf Caunhye que la high water mark level de 30 mètres n’avait pas été respectée dans les travaux effectués par l’hôtel Le Saint Géran. La Cour a ainsi ordonné à l’hôtel d’arrêter les travaux et de réhabiliter les zones affectées.
Revenant sur cet événement, George Ah Yan avance : « Nous avons remporté une belle victoire contre le 10e prince arabe le plus riche du monde. Malgré tout son argent et son arrogance, il a dû se plier aux ordres de la Cour suprême. Qui plus est, l’ancien ministre des Terres s’était même permis de venir à la télévision pour le défendre, disant que c’est lui qui avait donné le permis ». Il insiste maintenant sur la nécessité de réparation et la réhabilitation.

De même, George Ah Yan rappelle que ce n’est pas le premier, ni le dernier combat remporté contre des développements sur les plages. Il souligne s’être engagé dans cette voie après avoir pris conscience du rétrécissement des plages à Maurice. « D’une part, il y a le réchauffement climatique et la montée des eaux qui grignote 1 à 3 cm de plages par an et de l’autre, des développements en tous genres, dans des espaces autrefois réservés au public mauricien ». Il cite en exemple, le restaurant aménagé sur le parking à la plage de Mon-Choisy. « Cela fait 15 à 17 ans maintenant que nous nous sommes engagés dans ce combat et cela a porté ses fruits. Nous avons remporté presque tous nos combats ».

Avant celui du St-Géran, souligne George Ah Yan, le FCL s’est jeté de tout son poids dans la bataille pour sauver la plage de La Cambuse. « Nous avons ainsi pu récupérer des arpents de plage dans cette région du sud, si importante de part sa proximité avec les ossements du dodo, les dunes de sable où viennent pondre les tortues de mer et les wetlands. Nous n’avons d’ailleurs pas terminé. Le combat pour La Cambuse continuera l’année prochaine ».

Mais obtenir de tels résultats, cela demande beaucoup d’énergies et de ressources, avoue George Ah Yan. « Je ne suis pas seul. Il y a tout une équipe de professionnels dans différents domaines qui apportent leur expertise, sans compter les citoyens qui apportent leur soutien, pour aboutir à ces résultats. Moi, je ne suis qu’un capitaine à bord du bateau et très heureux de mon équipage ».

L’autre grand combat qui attend George Ah Yan l’année prochaine, est celui de la plage de Pomponette. Il dénonce la déproclamation de la plage publique à cet endroit et insiste pour qu’une telle décision passe dorénavant au conseil des ministres. « Un ministre ne peut prendre sur lui pour déproclamer une plage. Il y a trop d’opacité dans la manière dont les contrats sont octroyés pour des développements sur les plages. Nous comptons faire une demande formelle au gouvernement pour que de telles décisions passent par le conseil des ministres. Toute décision doit être prise dans l’intérêt public ».

Dès le 28 janvier, il compte mettre la pression avec une grande manifestation de Surinam à la plage de Pomponette. Sur place, un meeting est prévu à midi, avec la participation de Jack Bizlall, notamment. Il invite le public à se mobiliser pour préserver nos plages.
Par ailleurs, George Ah Yan souhaitent que les zones humides soient répertoriées et classées patrimoine national, afin d’éviter tout développement sauvage dans ces régions. De même, il dit avoir pris contact avec Greenpeace, afin de bénéficier de son expertise dans de tels combats. « Nous aurions souhaité que Greenpeace ait un bureau ici, afin que les experts puissent nous assister et nous orienter dans nos différents combats. Ils ont déjà de l’expérience dans ce domaine ».

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