La magistrate Wendy Rangan siégeant en Cour intermédiaire (Division civile) a rejeté la plainte logée par deux soeurs, Farida (plaignante N°1) et Nasreen Nobeebux contre leur neveu, Ahmed Emamdee, à qui elles réclamaient chacune une somme de Rs 250 000 de dommages. Elles l’accusaient d’avoir tenu un langage ordurier à leur égard. La plaignante N°1 a soutenu que le 27 avril 2008 le neveu s’est disputé avec elle et qu’il lui a asséné un coup à sa main droite à l’aide d’un tuyau en métal. Cette bagarre, a-t-elle indiqué dans la plainte, avait fait suite à une première querelle qui avait eu lieu le 11 décembre 2007, lors de laquelle, il a tenu des propos injurieux. Le coup porté avec le tuyau a provoqué une blessure qui a nécessité quelques points de suture. Selon la plaignante N°2, le neveu s’en prenait à elle ce jour-là, lorsque sa soeur est intervenue. Nasreen a ajouté que c’est en voulant saisir le tuyau que Farida s’est blessée. Le cas a été rapporté à la police. La plaignante N°2 a cité dans la plainte un autre incident qui s’est produit le 4 août 2008. Alors qu’elle se trouvait dans sa cour, le défendeur lui a, selon les dires de Nasreen Nobeebux, infligé un coup avec un objet tranchant, l’atteignant au bras gauche. Elle a ajouté qu’elle a beaucoup saigné et a dû se rendre à l’hôpital où l’on a cousu la blessure. Elle a pris une PF 58. En cour, lors du procès, elle a expliqué qu’elle fréquente un ami hindou, ce qui serait la raison de l’animosité de son neveu envers elle. Dans sa défense, le neveu a souligné que c’est son père qui s’est adressé à ses tantes en raison du fait que la plaignante N°2 voyait un homme de confession différente, ce qui faisait jaser les gens. Il a ajouté que cette situation ne le dérangeait pas. Il a nié les actes de violence rapportés par les plaignantes, affirmant que ce sont ces dernières qui insultaient ses enfants. Il a avancé que ses tantes voulaient qu’il perde son emploi. Après avoir analysé les différentes versions, la magistrate a conclu que les plaignantes n’ont pu prouver ce qu’elles reprochaient à leur neveu. Elles n’étaient pas des témoins crédibles lorsqu’elles ont déposé en cour contrairement au défendeur et son épouse, qui ont fait preuve de plus de consistance dans le box.